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lundi 19 mars 2018

Oberst Werner Mölders Jagdgeschwader 51 Werner Mölders invalidenfriedhof Berlin


Aujourd'hui nous sommes à Berlin, une ville que nous connaissons maintenant un peu mieux, vous pouvez lire sur le blog les articles consacrés aux Français de la  Waffen SS. Malgré un orage qui s'annonce en cette journée d'été,HistoReich prend la direction du cimetière des invalides où nous avions déjà vu plusieurs tombes, celle de  l'As allemand, Hans Fuss ou celle du Generaloberst Werner von Fritsch. Aujourd'hui place à Werner Mölders célèbre pilote de la Luftwaffe.
 
Heute wir sind in Berlin, einer Stadt, die wir nun etwas besser kennen, Sie können auf dem Blog die Artikel lesen, die den Franzosen der Waffen-SS gewidmet sind. Trotz eines aufkommenden Gewitters an diesem Sommertag macht sichHistoReich auf den Weg zum Invalidenfriedhof , wo wir bereits mehrere Gräber gesehen haben, wie das des deutschen Asses Hans Fuss oder das des Generaloberst Werner von Fritsch. Heute geht es um Werner Mölders, den berühmten Piloten der Luftwaffe.
 

Qui est Werner Mölders ?


Werner Mölders est né dans une famille catholique le 18 mars 1913 à Geselkirchen, un port fluvial dans le bassin de la Ruhr. Alors qu'il n'a que deux ans, son père décède sur le front en 1915, sa mère agée seulement de 25 ans devient veuve.
Il  adhère en 1925 au "Jugendbund Neudeutschland", une organisation de jeunesse catholique fondée en 1919.
Après son bac il connait déjà sa destinée : "Enfant, je ne connaissais pas de plus grand désir que de devenir soldat". En 1931, il s'engage dans la Reichswehr comme fantassin puis il y fait une formation d'officier du génie.  

Werner Mölders wurde am 18. März 1913 in Geselkirchen, einem Flusshafen im Ruhrgebiet, geboren. Als er gerade einmal zwei Jahre alt war, starb sein Vater 1915 an der Front. Nach seinem Abitur trat er 1931 in die Reichswehr ein, wo er eine Ausbildung zum Pionieroffizier absolvierte.

 
Au centre le jeune Werner Mölders


 

Messerschmitt Bf 109 JG51
Maison natale de Werner Mölders

Finalement Werner rejoint la Luftwaffe en 1934, et apprend le vol sur un Arado Ar 68. Le 1er juillet 1935, il est muté au II./JG 134 puis c'est la 1./Jagdeschwader 334 avec le grade de Kapitän.
 
Schließlich trat Werner 1934 der Luftwaffe bei und lernte das Fliegen auf einer Arado Ar 68. Am 1. Juli 1935 wurde er zum II./JG 134 versetzt, danach zum 1./Jagdgeschwader 334 mit dem Rang eines Kapitäns.
 
Werner Mölders à la tête de sa 1./JG 334 parade à Wiesbaden en mai 1937
 
 

La guerre civile espagnole 

 

Messerschmitt Bf 109 de la Legion Condor au dessus de l'Espagne

Le 13 avril 1938, Mölders quitte la 1./JG 334 pour rejoindre l'Espagne et prendre le commandement de la la 3./J 88 (Jagdgruppe 88), la troisième Staffel de la Legion Condor en mai. Dans le ciel ibérique, il abat 14 appareils républicains avant de retourner en Allemagne à la fin de la même année. Nous le retrouvons dans un bureau du Reichsluftfarhtministerium à Berlin où grâce à son expérience en Espagne il met sur papier différentes tactiques d'attaque et de formations de vol qui seront adoptées par la Luftwaffe mais aussi plus tard par les Anglais et Américains. 
Le 15 mars 1939, il est promu Hauptmann et part à Wiesbaden-Erbernheim pour reprendre le commandement de sa staffel devenue la 1./JG 133 qui a reçu entre-temps des Messerschmitt Bf 109 D-1. Le 1er mai 1939 nait la myhtique Jagdgeschwader 53 

Le RLM, Reichsluftfarhtministerium à Berlin, où Mölders met au point ses tactiques

Am 13. April 1938 verließ Mölders das 1./JG 334, um nach Spanien zu gehen und im Mai das Kommando über das 3./JG 88, die dritte Staffel der Legion Condor , zu übernehmen. Am Himmel über der Iberischen Halbinsel schoss er 14 republikanische Flugzeuge ab, bevor er Ende desselben Jahres nach Deutschland zurückkehrte. Wir treffen ihn in einem Büro des Reichsluftfahrtministeriums in Berlin wieder, wo er aufgrund seiner Erfahrungen in Spanien verschiedene Angriffstaktiken und Flugformationen zu Papier bringt, die von der Luftwaffe, aber auch später von den Briten und Amerikanern übernommen werden.

Am 15. März 1939 wurde er zum Hauptmann befördert und ging nach Wiesbaden-Erbernheim, um das Kommando über seine Staffel zu übernehmen, die nun zur 1./JG 133 wurde und in der Zwischenzeit Messerschmitt Bf 109 D-1 erhalten hatte. Am 1. Mai 1939 entstand das myhtische Jagdgeschwader 53

La drôle de guerre pas vraiment drôle... 

 
Les Messerschmitt Bf 109 E de la  I./JG 53 à Wiesbaden-Erbernheim en 1939
 
Le 3 septembre 1939, l'Angleterre et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. La JG 53 prôche la frontière franco-belge-luxembourgeoise se retrouve alors en première ligne. Alors que les avions allemands observent encore une certaine neutralité en ne franchissant pas les frontières, les Français envoient de plus en plus d'avions de reconnaissance au dessus du territoire allemand.
 
Le 8 septembre, Mölders rencontre des problèmes moteur et doit poser son Bf 109 dans un champ près de Birkenfeld, l'atterrissage est suffisamment rude pour le blesser au dos, ce qui lui vaut une dizaine de jours de repos. 
 
Le 20 septembre 1939 dans l'après-midi, Mölders a repris les commandes de son Messerschmitt. il est au sud de Trier, lorsque des Curtiss H-75 du GC II/5 sont attaqués par trois Bf 109. Werner Mölders vise l'avion N°21 du sergent Roger Quéguiner, l'avion est en feu mais le français parvient à sauter en parachute, il s'en sortira les mains et le visage brûlés par les flammes.

Le 26 septembre, le Hauptmann Mölders prend le commandement du III./JG 53 nouvellement formé
 
Le 30 octobre près de Klüsserath, un Bristol Blenheim MK I britannique du 18 Sqn de la RAF piloté par l'officier pilote Denis frederick Elliot, 23 ans décolle de Metz pour une mission de reconnaissance, repérés par la Flak de Trier, les trois appareils ennemis sont maintenant pris en chasse par trois Messerchmitt de la 9./JG 53 sans compter le Bf 109 de Mölders qui se positionne derrière l'un des bombardiers britanniques, courte rafale, le moteur gauche est touché puis les flammes envahissent le Blenheim. L'avion s'écrase, les trois hommes d'équipage sont tués. Ils reposent dorénavant au cimetière sud de Cologne. Ils ne le savent pas mais ils sont les premières victimes du III./JG 53
Le 22 décembre, des chasseurs du III./JG 53 escortent des Dornier Do 17 en reconnaissance près de Metz lorsqu'ils répèrent trois chasseurs ennemis. Mölders abat un Hurricane du No 73 Squadron de la Royal Air Force, l'appareil s'écrase en flamme près d'un village. Un autre Hurricane est abattu par un de ses ailiers. Le sergeant Reginald Mark Perry est enterré à Chambières tout comme le sergeant John Winn
 
L'hiver 1939-40 est installé, la météo limite les vols et les combats aériens et l'activité s'intensifie en mars, Mölders abat trois avions supplémentaires puis en avril son score s'élève à neuf dont un Curtiss Hawk P-36, un avion totalement dépassé malgré ses cinq années d'existence. Parmi les pilotes abattus, il y a le sergeant Ken Campbell qui après son atterrissage d'urgence sera amené à l'hôpital de Thionville.   
 
1939. Le Benheim du No 18 Squadron, victime de Werner Mölders

Am 3. September 1939 erklärten England und Frankreich Deutschland den Krieg. Die JG 53, die an der französisch-belgisch-luxemburgischen Grenze stationiert ist, steht an vorderster Front. Während sich die deutschen Flugzeuge noch neutral verhielten und die Grenzen nicht überflogen, schickten die Franzosen immer mehr Aufklärungsflugzeuge über deutsches Gebiet.

Am 8. September hatte Mölders Motorprobleme und musste seine Bf 109 auf einem Feld in der Nähe von Birkenfeld landen. Die Landung war hart genug, um ihn am Rücken zu verletzen, was ihm eine zehntägige Ruhepause einbrachte.

Am Nachmittag des 20. September 1939 hatte Mölders wieder das Kommando über seine Messerschmitt übernommen. Er befand sich südlich von Trier, als Curtiss H-75 des GC II/5 von drei Bf 109 angegriffen wurden. Werner Mölders zielte auf das Flugzeug Nr. 21 des Sergeanten Roger Quéguiner. Das Flugzeug brannte, aber der Franzose konnte sich mit dem Fallschirm retten und kam mit von den Flammen verbrannten Händen und Gesicht davon.

Am 26. September übernahm Hauptmann Mölders das Kommando über das neu formierte III./JG 53 .

Am 30. Oktober startet in der Nähe von Klüsserath eine britische Bristol Blenheim MK I der 18 Sqn der RAF unter dem Piloten Denis frederick Elliot, 23 Jahre alt, von Metz aus zu einem Aufklärungsflug. Die drei feindlichen Flugzeuge werden von Triers Flak entdeckt und nun von drei Messerchmitt der 9. /JG 53 gejagt, ohne die Bf 109 von Mölders zu zählen, die sich hinter einem der britischen Bomber positioniert, ein kurzer Feuerstoß, der linke Motor wird getroffen, dann greifen die Flammen auf die Blenheim über. Das Flugzeug stürzte ab, die drei Besatzungsmitglieder wurden getötet. Sie ruhen von nun an auf dem Südfriedhof in Köln. Sie wissen es nicht, aber sie sind die ersten Opfer des III./JG 53.

Am 22. Dezember begleiten Jäger des III./JG 53 Dornier Do 17 auf einem Aufklärungsflug in der Nähe von Metz, als sie drei feindliche Jäger ausmachen. Mölders schießt eine Hurricane der No 73 Squadron der Royal Air Force ab, die Maschine stürzt brennend in der Nähe eines Dorfes ab. Eine weitere Hurricane wird von einem ihrer Flügelmänner abgeschossen. Sergeant Reginald Mark Perry wird ebenso wie Sergeant John Winn in Chambières beerdigt.

Der Winter 1939/40 setzte ein, das Wetter schränkte die Flüge und Luftkämpfe ein und die Aktivitäten nahmen im März zu. Mölders schoss drei weitere Flugzeuge ab, im April waren es neun, darunter eine Curtiss Hawk P-36, ein Flugzeug, das trotz seiner fünf Jahre völlig veraltet war. Zu den abgeschossenen Piloten gehörte auch Sergeant Ken Campbell , der nach seiner Notlandung in ein Krankenhaus in Thionville gebracht wurde.

 
Printemps 1940, Werner Mölders au centre et ses officiers du III./JG 53 
 
 

La bataille de France

 
Le 10 mai 1940, l'Allemagne passe à l'offensive, la JG 53 est naturellement de la partie. Le Feldwebel Hans Galubinski du III./Jg 53 s'illustre avant d'être fait prisonnier le 6 juin 1940. Pour Mölders, la "chance" "revient le 14 mai lorsqu'il abat le Hurricane du sergeant Leon Didben qui repose dorénavant à Choloy en Meurthe et Moselle.

Werner Mölders le jour de la remise de sa Ritterkreuz
 
Le 29 mai 1940, il reçoit la Ritterkreuz pour ses 20 victoires. "Comme un orage, nous fonçons sur l'ennemi complètement surpris"
 
Le 5 juin, Mölders en est à 23 victoires. A 17h30, son Messerschmitt Bf 109 E-4 décolle pour un vol libre, dans le ciel ils rencontrent d'autres appareils allemands, ce sont les gars de la JG 27 puis des avions ennemis des Dewoitine D.520 du GC  II/7, parmi eux il y a un AS, le Sous-lieutenant René Pomier Layrargues qui comptablilise 6 avions à son tableau de chasse. 
 
" Des avions au-dessus de nous. Nous ne pouvons pas les identifier. Nous montons à 7000 m mais ce sont des 109 (du I./JG 27). Nous redescendons donc un peu et nous nous préparons à rentrer, mais soudain nous apercevons six Morane. Je me prépare à attaquer, mais au beau milieu de mon attaque, je vois deux Staffeln de 109 inconnus qui attaquent le même avion par derrière et par-dessus. J'observe un moment, puis j'attaque un Morane sur lequel trois 109 tirent, mais toujours en vain car il est dans un virage. Je l'ai un moment dans mon viseur, mais il s'échappe immédiatement. Il remonte soudain en dessous de moi - je le perds de vue sous mes ailes. Puis il revient de côté, plus bas, et, qui plus est, il tire mais à une distance extrême.    

Je m'interromps brièvement puis remonte vers le soleil. Il m'a probablement perdu, car il tourne dans la direction opposée et se dirige vers le sud. Plus bas, deux 109 continuent d'attaquer un seul Morane. J'observe ce combat, qui se résume à une course de haies, le Morane empêchant tout tir efficace par des virages incessants. Je jette un coup d'œil derrière et vers le haut pour voir des 109 qui tournent encore en rond un peu partout.

Je suis en train de voler à une hauteur de 800 m quand soudain des explosions et des étincelles se produisent dans mon cockpit. Je suis totalement abasourdi. La manette des gaz est détruite, le manche  saute vers l'avant et je suis en piqué vertical. Je saisis le levier de largage du cockpit et la canopée s'envole. Mon avion se stabilise une dernière fois, ce qui me donne l'occasion de défaire mes sangles et de me hisser sur mon siège. Je suis alors libre et le parachute s'est déjà ouvert. Je vois mon avion tomber hors de contrôle, son aile bâbord se disloquer. Juste avant de toucher le sol, il se redresse, puis s'écrase verticalement.

Accroché au parachute, je regarde autour de moi à la recherche de mon adversaire, mais je ne vois que des 109 qui me tournent autour. Je flotte silencieusement vers le sol, toujours tenu par l'ennemi car je suis à 60 km de la ligne de front, à l'ouest de Compiègne. Je sors mon pistolet et, après l'avoir armé, je le mets dans la poche de mon pantalon. Le sol se rapprochant rapidement, je fléchis légèrement les genoux et l'impact est relativement doux. Je me libère immédiatement du parachute et je cours vers un bois. Des Français courent vers moi de tous côtés et, alors que j'arrive à l'orée du bois, une balle passe à côté de mes oreilles. Je jette ma veste de vol doublée de fourrure et je cours jusqu'à l'autre bout du bois.  Un grand champ de lupins ( une espèce de plantes -Nda) se trouve devant moi, je m'y glisse".

La course va durer près d'une heure mais Mölders, comme bon nombre de ses camarades auparavant, est capturé. Un officier français lui arrache sa Ritterkreuz avant de l'emmener en voiture, l'Allemand part en captivité.
Son Messerschmitt est retrouvé par les troupes allemandes dans une forêt à l'est de Compiègne le 11 juin.
Le 22 juin, la France capitule. Mölders, tout comme l'Oberfeldwebel Hans Galubinski est libéré.
 
Werner Mölders dans le journal Der Adler du 11 juin 1940

 
Hauptmann Mölders reçoit l'ordre de prendre le commandement de la  Jagdgeschwader 51, l'unité du  Hauptmann Horst Tietzen (5./JG51), de Walter Oesau et de l'Oberleutnant Josef Priller.
Dès le lendemain de sa prise de poste, il s'envole vers Douvres, l'Angleterre. La rencontre avec des Spitfires ne se passe pas comme prévu puisqu'ils sont en surnombre, le combat s'engage et son Bf 109 est touché au radiateur et au réservoir d'essence. Il décide de rebrousser chemin à pleine puissance, un Spitfire le prend en chasse mais ce dernier est abattu par l'Oberleutnant Leppla. Finalement Mölders arrive à atterrir sur le ventre dans un pré français mais ses jambes sont en sang, durant le bref combat il avait reçu cinq éclats de métal. Mölders est évacué par avion dans un hôpital à Berlin où il y reste 11 jours.
 
Après sa 50e victoires il est promu Oberstleutnant
 

Barbarossa

 
Le 15 juillet 1941, avec ses 100 victoires, il obtient les brillants pour la croix de chevalier avec feuilles de chêne et épées "Brillanten zum Ritterkreuz mit Eichenlaub und Schwertern". Cinq jours plus tard, il est interdit de vol et doit quitter la JG 51 "Pik As".
A 28 ans,  il s'emploie a du travail administratif comme inspecteur de l'aviation de chasse puis le 15 septembre il est General der Jagdfliegeril s'occupe de l'élaboration de nouvelles tactiques et de l'amélioration de l'organisation, de la technique, de la formation et surtout de la gestion des hommes
 
Werner Mölders dans le journal "Der Adler" du 22 juillet 1941

 

La mort de Werner Mölders

 
Le 22 novembre 1941, alors en inspection sur le front de l'Est, Mölders doit se rendre aux obsèques de Ernst Udet à Berlin. Avec son aide de camp il monte dans un Heinkel He 111 de la III/KG 27 à Chaplinka en Ukraine (au nord de la Crimée) mais en plein vol l'avion connait une grave avarie sur le moteur gauche, le Heinkel He 111 possède deux moteurs ce qui est normalement un gage de sécurité. L'avion doit faire un détour vers Breslau (Wroclaw en Pologne) pour atterrir, en approche de la piste le deuxième moteur tombe en panne. C'est alors que l'avion s'écrase dans une zone industrielle de la banlieue de Schöngarten. Dans le choc le cockpit est coupé en deux.
Werner Mölders, le pilote, leutnant Georg Kolbe et une troisième personne non identifiée décèdent lors du crash. Le radio, l'Oberfeldwebel Arthur Tenz et l'aide de camp, le Major Wenzel survivent.
 

Lieu du crash Breslau 1941
Le propriétaire de l'usine de briques où s'est écrasé le He 111 a érigé ce monument à l'endroit même du crash

Am 22. November 1941, während einer Inspektion an der Ostfront, sollte Mölders zur Beerdigung von Ernst Udet in Berlin fliegen. Mit seinem Adjutanten bestieg er in Chaplinka in der Ukraine (nördlich der Krim) eine Heinkel He 111 der III/KG27 . Doch während des Fluges erlitt das Flugzeug einen schweren Schaden am linken Triebwerk, da die Heinkel He 111 zwei Triebwerke hatte, was normalerweise eine Sicherheitsgarantie darstellt. Das Flugzeug musste einen Umweg über Breslau (Wroclaw in Polen) nehmen, um zu landen, und beim Anflug auf die Landebahn fiel das zweite Triebwerk aus. In diesem Moment stürzt das Flugzeug in ein Industriegebiet im Vorort Schöngarten. Bei dem Aufprall wird das Cockpit in zwei Teile gerissen.

Werner Mölders, der Pilot, Leutnant Georg Kolbe und eine dritte, nicht identifizierte Person sterben bei dem Absturz. Der Funker,Oberfeldwebel Arthur Tenz, und der Adjutant, Major Wenzel, überleben.


Ses obsèques

 

Le 28 novembre 1941, les obsèques sont célébrées à Berlin. Le corps de Mölders est emmené dans les rues de Berlin sur un véhicule militaire suivi d'une escorte à pied. Des dizaines de milliers de personnes se tiennent silencieuses sur les trottoirs. Werner Mölders est emmené  au cimetière des invalides (Invalindenfriedhof) où l'on entend les coups de canons de Flak 88 qui résonnent du Tiergarten. Adolf Hitler, Hermann Göring, Adolf Galland, Karl-Gottfried Nordmann rendent hommage à l'As de la Luftwaffe. Göring déclare : "Tes actes sont immortels, ton nom reste immortel"

Mölders repose à côté du célèbre baron rouge, Manfred Freiherr von Richthofen.
 
La délégation aux obsèques de Werner Mölders. Au premier plan Hermann Göring puis de gauche à droite, Siegfried Schnell, Josef Priller, Hans Hahn, Werner Streib. Derrière, des généraux de la Luftwaffe.


Am 28. November 1941 findet die Beerdigung in Berlin statt. Mölders' Leichnam wird auf einem Militärfahrzeug durch die Straßen Berlins gefahren, gefolgt von einer Eskorte zu Fuß. Zehntausende Menschen stehen schweigend auf den Bürgersteigen. Werner Mölders wird zum Invalidenfriedhof gebracht, wo man die Kanonenschüsse der Flak 88 hören kann, die vom Tiergarten herüberhallen. Adolf Hitler, Hermann Göring, Adolf Galland und Karl-Gottfried Nordmann erweisen dem Luftwaffen-Ass die letzte Ehre. Göring erklärt: "Deine Taten sind unsterblich, dein Name bleibt unsterblich".

Mölders ruht neben dem berühmten Roten Baron, Manfred Freiherr von Richthofen.


Sa tombe à L'invalindenfriedhof de Berlin

 
Le cimetière des invalides de Berlin où repose Werner Mölders

Oberst Werner Mölders repose toujours à l'invalidenfriedhof de Berlin malgré le fait qu'après la guerre, le cimetière des Invalides de Berlin sera littéralement saccagé par les soviétiques en 1961 puisqu'ils décident d'y ériger une partie du mur de Berlin.
 
Oberst Werner Mölders ruht immer noch auf dem Invalidenfriedhof in Berlin, obwohl der Invalidenfriedhof in Berlin nach dem Krieg von den Sowjets 1961 buchstäblich verwüstet wurde, als sie beschlossen, dort einen Teil der Berliner Mauer zu errichten.
 
La tombe actuelle de Werner Mölders au cimetière des invalides à Berlin
 
 

Epilogue

 
Après la mort de l'Oberst la Jagdgeschwader 51, prend le nom de "Mölders".  Une bande de bras avec l'inscription "Jagdgeschwader Mölders" sera attribuée le 24 novembre 1941.

Leutnant Georg Kolbe, le pilote de Werner Mölders, né à Goldberg le 6 décembre 1911 est nommé Oberleutnant à titre posthume. Il est enterré à Zlotoryja en Pologne.
Georg Kolbe était tout comme Mölders un vétéran de la Légion Condor.
 
Le pilote de chasse Werner Mölders est considéré dans les années 1960 comme un modèle, En 1968, la marine baptise un destroyer de missiles guidés du nom de "Mölders". La Bundesluftwaffe attribue ce nom à une caserne en 1972 et à un escadron de chasse en 1973. Mais à la fin des années 90, des historiens politisés s'en mêlent et malgré les critiques, le Lieutenant-colonel Rolf Block du Jagdgeschwader "Mölders" déclare en 2004 :

"On lui a quasiment attribué le nom de "papa" (Vati) parce qu'il s'occupait de ses semblables, de ses camarades. Que ce soit pendant l'entraînement ou pendant les jours difficiles de la guerre. Nous, en tant que membres du  Jagdgeschwader 74 "Mölders", sommes fiers de porter ce nom".

Le 11 mars 2005, le Bundestag devant la menace de la montée de l'extrême droite tire des conclusions et le nom de "Mölders" est exclu des traditions de la Bundeswehr, son nom est donc banni de la Jagdgeschwader.malgré tout des membres de l'ex-Jagdgeschwader 74 "Mölders" se rendent toujours sur sa tombe.
 
 

Les différents appareils de Mölders 

 
Ses Bf 109 de la Jagdgeschwader 53
 
Mars 1940, le Messerschmitt Bf 109 E de Mölders à Trier. Cinq victoires sont peintes sur la queue
 
Messerschmitt Bf 109 E-3, Wener Mölders mai 1940

 

Mai 1940, Messerschmitt Bf 109 E-4 de Werner Mölders

Mai 1940, Messerschmitt Bf 109 E-4 de Werner Mölders

Ses Bf 109 à la Jagdgeschwader 51

31 août 1940. Le Messerchmitt Bf 109 E-4 du major Werner Mölders

Juillet 1940, Messerchmitt Bf 109 E-4 de Werner Mölders



Octobre 1940, Messerschmitt Bf 109 F-1 de Mölders

Nous pouvons voir un Bf 109 aux couleurs de la JG 53 "Pik As" au musée de Sinsheim en Allemagne

Un ex-Buchon aux couleurs de la JG 53 "Pik As"


Liens


Sur les pilotes de la Luftwaffe :
Leutnant Harti Smiedel, pilote de chasse au Mont de Huisnes
Hans Fuss à l'invalidenfriedhof Berlin

Sur les Messerchmitt BF 109 
Me 109 du musée de Sinsheim
Me 109 du musée de Prague
Me 109 au meeting de Rennes
Me 109 du musée Speyer

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