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lundi 27 novembre 2017

SS-Sturmbataillon Charlemagne.Berlin 1945. Neukolln


Suite de notre retour sur le terrain sur les traces de la 33.Waffen-Grenadier-Division der SS "Charlemagne". Nous avions vu l'arrivée des SS français à Berlin aujourd'hui nous suivons les combats du SS-Sturmbataillon "Charlemagne" à Neukölln, quartier bien connu de Berlin.
Attention ce retour sur le terrain ne concerne que les lieux, il n'est donc pas présenté de manière chronologique. Il ne s'agit pas de faire l'histoire de la bataille heure par heure.
Pour illustrer l'article j'ai utilisé quelques vignettes de la bande dessinée "Berlin sera notre tombeau". 
 
Fortsetzung unserer Rückkehr ins Feld auf den Spuren der 33. Waffen-Grenadier-Division der SS "Charlemagne". Wir haben die Ankunft der französischen SS in Berlin gesehen, heute folgen wir den Kämpfen des SS-Sturmbataillons "Charlemagne" in Neukölln, einem bekannten Stadtteil von Berlin.
Achtung dieser Rückblick bezieht sich nur auf die Orte, er wird also nicht chronologisch dargestellt. Es geht nicht darum, die Geschichte der Schlacht Stunde für Stunde zu erzählen.
Zur Illustration des Artikels habe ich einige Vignetten aus dem Comic "Berlin wird unser Grab sein" verwendet.

 

Berlin, avril 1945.

 

Après avoir quitter le Mecklembourg et tenter de traverser le pont de Falkenrehde le SS-Sturmbataillon arrive aux abords du pont de Pichelsdorf et se repose dans les bois aux alentours.  
 
Louis Lavest raconte : "La troupe traversa un pont assez large enjambant la Havel dans la banlieue de Pichelsdorf; une fois passée le pont, la troupe s'engagea à droite dans un petit bois de résineux".
 
Le lendemain lors de leur déplacement vers Neukölln les français passent juste à côté de l'Olympia Stadion.
 
Nachdem das SS-Sturmbataillon Mecklenburg verlassen und versucht hatte, die Falkenrehde-Brücke zu überqueren, erreichte es die Nähe der Pichelsdorfer Brücke und rastete in den umliegenden Wäldern.  
 
Louis Lavest berichtet: "Die Truppe überquerte eine ziemlich breite Brücke über die Havel in den Vororten von Pichelsdorf; nachdem sie die Brücke passiert hatte, bog die Truppe nach rechts in einen kleinen Nadelwald ab.
 
Am nächsten Tag kamen die Franzosen auf ihrem Weg nach Neukölln direkt am Olympiastadion vorbei.

 
Le pont de Pichelsdorf âprement défendu par les Hitlerjugend est détruit à la fin des combats. Il était encore praticable le 29 avril comme le démontre Nicolaus von Below qui s'échappa de Berlin par cette voie.  
  
 
Le pont de Pichelsberg non loin du lieu où se repose le SS-Sturmbataillon. Sur cette vue de 1953 nous voyons clairement l'Olympia Stadion.
  
Le SS-Sturmbataillon se repose dans le bois après avoir traverser le pont.

Dans la Bd "Berlin sera notre tombeau" tome 1 les Waffen SS français passent devant l'Olympia Stadion


L'Olympia Stadion, des jeunes Hitlerjugend s'y battront fanatiquement contre les soviets



Puisque nous sommes près de la l'Olympia Stadion, je vous invite à vous rendre un petit peu au nord, au friedhof Ruhleben. Dans ce cimetière vous y retrouverez quelques jeunes d'une quinzaine d'années, servants de batteries de Flak et combattants de rue sur la fin comme par exemple le Luftwaffenhelfer Erwin Märkish, âgé de 16 ans lorsqu'il perd la vie le 29 avril 1945.  

Da wir uns in der Nähe des Olympiastadions befinden, möchte ich Sie bitten, ein Stückchen weiter nach Norden zum Friedhof Ruhleben zu gehen. Auf diesem Friedhof finden Sie einige 15-Jährige, die in Flak-Batterien dienten und am Ende Straßenkämpfer waren, wie zum Beispiel der Luftwaffenhelfer Erwin Märkish, der 16 Jahre alt war, als er am 29. April 1945 sein Leben verlor.

La Chancellerie du Reich

commandant de la division charlemagne et division ss nordland a berlin en 1945
SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg
 
Alors qu'il est à Pichelsdorf, le SS-Brigadeführer Krukenberg quitte ses hommes pour se rendre à la Chancellerie du Reich et recevoir ses ordres. 
Waffen-Hautpsturmführer Henri Fenet raconte : "Quand nous nous réveillons il fait grand jour, le Brigadeführer part à la Chancellerie d'où il revient vers midi, l'air soucieux."
 
Während er sich in Pichelsdorf befindet, verlässt SS-Brigadeführer Krukenberg seine Männer, um zur Reichskanzlei zu gehen und seine Befehle entgegenzunehmen.
Waffen-Hautpsturmführer Henri Fenet berichtet: "Als wir aufwachten, war es heller Tag, der Brigadeführer ging zur Reichskanzlei, von wo er gegen Mittag mit besorgter Miene zurückkam."
 
La Reichskanzlei sur la Vossstrasse


Hasenheide, 25 avril 1944


Les SS français doivent maintenant traverser Berlin d'ouest en est pour prendre position dans la Hasenheide dans un secteur encore tenu par les Waffen SS de la Nordland.

Henri Fenet se souvient "Aujourd'hui ce sont les berlinois qui nous acclament de leurs fenêtres, sur les trottoirs, sur les pas de portes et malgré la chanson, nous sentons les larmes nous monter aux yeux. Personne, à notre passage n'a levé les yeux sur nos camions sans nous adresser des signes d'amitié, d'encouragement, de sympathie." 

Die französische SS muss nun Berlin von West nach Ost durchqueren, um in der Hasenheide in einem Sektor Stellung zu beziehen, der noch von der Waffen-SS des Nordland Division gehalten wird.

Henri Fenet erinnert sich: "Heute sind es die Berliner, die uns aus ihren Fenstern, auf den Bürgersteigen, auf den Türschwellen zujubeln, und trotz des Liedes spüren wir, wie uns die Tränen in die Augen steigen. Niemand, der an uns vorbeigefahren ist, hat zu unseren Lastwagen aufgeschaut, ohne uns Zeichen der Freundschaft, der Ermutigung und der Sympathie zu geben."

 

SS-Brigadeführer Joachim Ziegler

Krukenberg se rend au poste avancé de la 11.SS-Freiwilligen-Panzer-Grenadier-Division "Nordland" situé dans un Hôpital (krankenhaus) sur la Hasenheide, il doit prendre le commandement de la Division à la place du SS-Brigadeführer Joachim Ziegler.
Dans le but d'observer le terrain, il se rend à pied en direction de la Hermannplatz où les tours du magasin Karstadt lui offrent une bonne vue d'ensemble. Il devient malgré lui la cible de deux chars T34 qui font soudainement irruption au loin dans une rue (la Hermannstrasse ?). Il en ressort légèrement blessé à la joue. 
Il ordonne alors une contre-attaque dès le lendemain matin. La Hermannplatz est sécurisée par les français puis le reste du SS-Sturmbataillon se déplace de nuit pour rejoindre la ligne de front.
 
Krukenberg begibt sich zum vorgeschobenen Posten der 11.SS-Freiwilligen-Panzer-Grenadier-Division "Nordland", der sich in einem Krankenhaus auf der Hasenheide befindet, wo er das Kommando über die Division anstelle von SS-Brigadeführer Joachim Ziegler übernehmen soll.
Um das Gelände zu beobachten, geht er zu Fuß in Richtung Hermannplatz, wo ihm die Türme des Karstadt-Kaufhauses einen guten Überblick verschaffen. Unfreiwillig wird er zum Ziel von zwei T34-Panzern, die plötzlich aus der Ferne in eine Straße (die Hermannstraße?) einbrechen. Er wird leicht an der Wange verletzt.
Daraufhin ordnet er für den nächsten Morgen einen Gegenangriff an. Der Hermannplatz wird von den Franzosen gesichert, dann zieht der Rest des SS-Sturmbataillons nachts weiter, um die Frontlinie zu erreichen.

 
Sur ce plan de 1929 nous trouvons l'emplacement de l'hôpital (krankenhaus), futur PC de la Nordland


Sur cette vue aérienne de 1953, nous voyons parmi ce bloc de bâtiments le PC divisionnaire de la Nordland sur la Hasenheide. Le SS-Brigadeführer se rend ensuite à pied au magasin Karstadt situé à l'angle de la Hermannplatz (jaune), il y reçoit une légère blessure. 


La contre-attaque des Waffen SS

 

Sur cette carte nous pouvons voir les axes de progression des compagnies du SS-Sturmbataillon aidées des blindés de la SS-Pz.Abt 503 et des Hitlerjugend. La ligne jaune symbolise la ligne de front soviétique. Les flancs seront difficilement tenus par les allemands ce qui obligera le Sturmbataillon à se retirer progressivement.


La contre-attaque ordonnée par Krukenberg est composée :
2. SS-Kompanie Michel
3. SS-Kompanie Rostand
4. SS-Kompanie Olliver
SS-Freiwillige Panzer-Grenadier-Regiment 23 "Norge" auquel ont été incorporés auparavant des soldats de la Wehrmacht
II./Pz-Rgt 11 "Hermann von Salza" (Panther et Stug) et Tiger Ausf B du SS-Panzer-Abteilung 503
Environ 400 Hitlerjugend
 
SS-Sturmmann Genzow est Stabsmelder, il fait la liaison entre les hommes de Nordland et du SS-Sturmbataillon

 
 

Rathaus Neukölln, PC du SS-Sturmbataillon

ss sturmbataillon charlemagne a berlin en 1945
Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet
 
La mairie du quartier est le Poste de Commandement du Sturmbataillon du Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet.
Lors de la contre-attaque, alors que les Russes s'infiltrent par les flancs qui sont en rupture, le Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet reçoit une blessure par balle au pied alors qu'il était sur la place de la mairie. Les soviétiques lancent de nombreux assauts d'infanterie mais aussi blindés pour prendre la mairie. Elles sont toutes repoussées grâce à la résistance farouche des Hitlerjugend, des français mais aussi de l'appui d'un Tiger II qui terrorise les T34.
 
Das Rathaus des Viertels ist der Kommandoposten des Sturmbataillons von Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet.
Während des Gegenangriffs, als die Russen über die Flanken eindringen, die gebrochen sind, erhält Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet eine Schusswunde am Fuß, als er sich auf dem Rathausplatz befindet. Die Sowjets starten zahlreiche infanteristische, aber auch gepanzerte Angriffe, um das Rathaus einzunehmen. Sie werden alle zurückgeschlagen, dank des erbitterten Widerstands der Hitlerjugend, der Franzosen, aber auch der Unterstützung eines Tiger II, der die T34 terrorisiert.
 
La mairie de Neukolln après les combats

 
Division Charlemagne Berlin 1945
La place de la mairie de NeukollnHenri Fenet a été blessé

Division Charlemagne Berlin 1945
L'entrée de la mairie de NeukollnFenet s'était réfugié après sa blessure au pied


4. Kompanie en réserve au Friedhof der Sankt Jacobi

division ss charlemagne a berlin 1945
Waffen-Oberscharführer Olliver
 
La 4. Kompanie commandée par Olliver est placée en réserve dans le cimetière Sankt Jakobi.
La compagnie est harcelée la nuit précédent l'assaut par l'artillerie soviétique qui cause ainsi quelques pertes dans les rangs français. Plusieurs sections de la compagnie seront envoyées le 26 avril en soutien des 2. et 3. compagnies menant l'assaut vers la Richardplatz.
Elle se rapproche donc des lignes puisqu'une section est en attente sur la Braunauerstrasse.
 
Die 4. Kompanie unter dem Kommando von Olliver wird als Reserve auf dem Friedhof Sankt Jakobi aufgestellt.
Die Kompanie wird in der Nacht vor dem Angriff von der sowjetischen Artillerie bedrängt, die dadurch einige Verluste in den französischen Reihen verursacht. Mehrere Züge der Kompanie werden am 26. April zur Unterstützung der 2. und 3. Kompanie geschickt, die den Sturm auf den Richardplatz führen.
Sie rückt also näher an die Linien heran, da ein Zug auf der Braunauerstraße in Bereitschaft steht.
 
La Berlinerstrasse  (Karl-Marx Strasse) depuis la Hermannplatz en direction de la mairie de Neukölln. Sur notre droite derrière la U-Bahn station Hermannplatz l'entrée du cimetière Sankt Jakobi
 
Le cimetière Sankt Jakobi avait reçu des tirs de mortiers soviétiques

 

2.Kompanie "Michel" Karl-Marx strasse - Erckstrasse

33 division SS charlemagne a berlin en 1945
Waffen-Obersturmführer Michel
 
A noter la Berlinerstraße s'appelle dorénavant Karl-Marx straße
La 2. Kompanie Michel doit attaquer sur la Berlinerstraße qui est fortement tenue par les soviets mais aussi sur l'axe parallèle Donaustrasse.
Durant les sanglants combats Waffen-Obersturmführer Michel, chef de la 2.Kompanie est grièvement blessé au visage. Transporté dans une cave il est depuis le 26 avril 1945 porté disparu.
 
Zu beachten ist, dass die Berlinerstraße von nun an Karl-Marx-Straße heißt.
Die 2.Kompanie Michel muss auf der Berlinerstraße angreifen, die von den Sowjets stark gehalten wird, aber auch auf der parallelen Achse Donaustraße.
Während der blutigen Kämpfe wird Waffen-Obersturmführer Michel, Chef der 2. Kompanie, schwer im Gesicht verletzt. Er wurde in einen Keller gebracht und gilt seit dem 26. April 1945 als vermisst.
 
La contre-attaque du SS-Sturmbataillon se prépare sur la place de la mairie. La scène est parfaitement décrite dans le tome 1 de "Berlin sera notre tombeau"
 

L'axe sud de la Berlinerstrasse depuis la place de la mairie de Neukolln, l'axe d'attaque de la 2.Kompanie "Michel"
 

Angle Erckstrasse et Donaustrasse, la 2. Kompanie "Michel" aidée des Hitlerjugend se déploie depuis la place de la mairie pour rejoindre la Donaustrasse, les combats commencent rapidement.

Stadtbad Neukölln, les français sont passés devant ce bâtiment "à la romaine" puisque à l'intérieur il s'agit de bains publics de toute beauté rassemblant sauna, caldarium, piscine... 
 
 

3. Kompanie "Rostand" de la Braunauerstraße à la Richardplatz

Georg Diers bordführer du Tiger II n°214

La 3.Kompanie est assurée d'un efficace soutien blindé composé de Panther, Stug et Tiger II dont celui du SS-Untersharführer Georg Diers bordführer du Tiger II 214 de la s.SS-Pz.Abt 503 . Il couvrira l'assaut de la 3.Kompanie et 2.Kompanie jusqu'à la Richardplatz.
La 3.Kompanie débute sa progression depuis la Braunauerstrasse, maintenant la Sonnenallee mais arrivée à l'angle de la Innstrasse un blindé soviétique fixe l'attaque des français. Après sa destruction la Kompanie reprend sa progression sur la Braunauerstrasse après avoir enlevé la barricade antichar tenue par les soviets.
 
Georg Diers se souvient : "Nous avons réalisé la contre-attaque avec les volontaires français de la Charlemagne à Hasenheide. Nous avons réussi à repousser les Russes et restaurer la ligne de front. Nous avons détruits plusieurs tanks. Suivant cela, percée à la Richard Strasse à Neukölln contrôlé par les Russes."
 
Die 3. Kompanie hat eine starke gepanzerte Unterstützung aus Panther, Stug und Tiger II, darunter SS-Unterscharführer Georg Diers, Bordführer des Tiger II 214 der SS-Pz.Abt 503. Er wird den Angriff der 3. Kompanie und der 2. Kompanie bis zum Richardplatz überwachen.
Die 3. Kompanie begann ihren Vormarsch von der Braunauerstraße aus, nun auf der Sonnenallee, aber an der Ecke zur Innstraße wurde der Angriff der Franzosen von einem sowjetischen Panzer gestoppt. Nachdem sie zerstört wurde, setzte die Kompanie ihren Vormarsch auf der Braunauerstraße fort, nachdem sie die von den Sowjets gehaltene Panzerbarrikade entfernt hatte.
 
Georg Diers erinnert sich: "Wir führten den Gegenangriff mit den französischen Freiwilligen der Charlemagne in der Hasenheide durch. Es gelang uns, die Russen zurückzudrängen und die Frontlinie wiederherzustellen. Wir zerstörten mehrere Panzer. Darauf folgte der Durchbruch an der Richardstraße in Neukölln, das von den Russen kontrolliert wurde".

 
Nous voyons les axes d'attaque des 2 et 3.Kompanien. La progression de la kompanie Rostand (en médaillon en haut à droite) est couverte sur sa droite par celle de Michel, qui elle, a deux axes de progression ! Les rues doivent être nettoyées méthodiquement.

10 ans après les combats le secteur "français" de Neukölln présentait encore quelques stigmates des combats dont notamment les fameuses "dents creuses" de Berlin

 
La Braunauerstrasse et l'angle de la Insstrasse à droite. Droit devant nous se trouvait à quelques dizaines de mètres une barricade allemande tenue par les soviets. Sur notre droite un blindé soviétique se tenait en embuscade avant de se faire détruire au panzerfaust.
 
 
 
 
Angle de la Innstrasse et Donaustrasse. La 2.Kompanie Michel apporte un soutien à la 3. Kompanie Rostand d'autant plus qu'une blindé soviétique se tient en embuscade dans la rue
 

Richardstrasse et Richardplatz

 
Char T34, photo tirée d'un film de guerre soviétique sur la bataille de Berlin. La moto cabossée est un poil moderne pour l'époque. 

 
La 3.Kompanie Rostand continue la percée sur la Richardstraße aidée du Tiger II du SS-Untersharführer Georg Diers. La rue était toutefois tenue par les soviétiques qui perdent ainsi trois chars.
A l'extrémité sud de la  Richardstraße on y trouve la Richardplatz, point ultime de la percée des Waffen SS français.
 
La place a été nommé ainsi d'après le fondateur de l'Ordre des chevaliers des Templiers, Richard. A l'époque c'était la place du village de Rixdord (Richardsdorf) crée en 1360 qui donnera naissance au quartier de Neukolln. A vrai dire la Richarplatz est l'ancien centre ville de Neukolln.
 
Die 3.Kompanie Rostand setzte den Durchbruch auf der Richardstraße mit Hilfe des Tiger II von SS-Unterscharführer Georg Diers fort. Die Straße wurde jedoch von den Sowjets gehalten, die dadurch drei Panzer verloren.
Am südlichen Ende der Richardstraße befindet sich der Richardplatz, der letzte Punkt des Durchbruchs der französischen Waffen-SS.
 
Der Platz wurde nach dem Gründer des Ritterordens der Templer, Richard, benannt. Damals war er der Platz des 1360 gegründeten Dorfes Rixdord (Richardsdorf), aus dem später der Stadtteil Neukolln hervorging. Eigentlich ist der Richarplatz das alte Stadtzentrum von Neukolln.
 
 
Division Charlemagne Berlin 1945
L'axe sud de la Richardstrasse, les combats urbains sont de plus en plus violents et meurtriers 

 
Division Charlemagne Berlin 1945
Jolie petite maison d'époque près de la Richardplatz, il en reste plusieurs notamment dans la partie nord de la place. Un bel exemple du patrimoine à voir absolument !

Division Charlemagne Berlin 1945
La Richarplatz était le point le plus avancé de l'attaque du SS-Sturmbataillon Charlemagne. Les Stug de la Nordland finiront le travail face aux mitrailleuses Maxim.

 

Un cimetière à la Richardplatz

 
Si vous vous rendez à la Richardplatz ne ratez pas le petit cimetière dont l'entrée est coincée entre deux immeubles. Vous y verrez quelques tombes notamment de personnes décédées lors des combats de Neukolln.
Toujours à Neukölln vous pouvez aussi vous rendre au St-Thomas Friedhof, U-bahn Leinestrasse. Quelques soldats tombés lors des combats y sont enterrés, un français y est identifié.
 
Wenn Sie zum Richardplatz gehen, sollten Sie sich den kleinen Friedhof nicht entgehen lassen, dessen Eingang zwischen zwei Gebäuden eingeklemmt ist. Hier finden Sie einige Gräber von Menschen, die während der Kämpfe um Neukölln gestorben sind.
In Neukölln können Sie auch den St.-Thomas-Friedhof in der U-Bahn Leinestraße besuchen. Hier sind einige Soldaten begraben, die während der Kämpfe gefallen sind, darunter auch ein Franzose.


Division Charlemagne Berlin 1945
L'entrée du cimetière est assez discrète

Division Charlemagne Berlin 1945
Monument aux morts des deux guerres mondiales

Division Charlemagne Berlin 1945
Ces habitants sont malheureusement décédés à l'issue des combats. Qu'ils reposent en paix


Hermannstrasse-Boddinstrasse

 
Weber de la SS Division Charlemagne à Berlin 1945
SS-Obersturmführer Weber
 
Placée une première fois en réserve sur la Hermannplatz la kampfschule Weber, spécialisée dans le combat antichar, progresse ensuite sur la Hermannstraße pour rejoindre les abords de Tempelhof.
Au soir du 26 avril après les combats de Neukölln, la Hermannplatz devient le point de résistance du SS-Sturmbataillon. Il ne s'agit alors plus d'attaquer mais de défendre coûte que coûte pour éviter l'anéantissement.
Henri Fenet se souvient : "Nous arrivons à peu près sans encombre à la Hermannplatz où la défense s'organise fiévreusement derrière les barricades de pavés".
Le 27 avril l'Armée Rouge investit la place.
 
Die Kampfschule Weber, die zunächst als Reserve auf dem Hermannplatz stationiert wurde und auf Panzerabwehr spezialisiert war, rückte dann über die Hermannstraße bis in die Nähe von Tempelhof vor.
Am Abend des 26. April, nach den Kämpfen in Neukölln, wird der Hermannplatz zum Widerstandspunkt des SS-Sturmbataillons. Es ging nun nicht mehr darum, anzugreifen, sondern um jeden Preis zu verteidigen, um die Vernichtung zu verhindern.
Henri Fenet erinnert sich: "Wir erreichten fast ungehindert den Hermannplatz, wo die Verteidigung hinter den Barrikaden aus Pflastersteinen fieberhaft organisiert wurde".
Am 27. April besetzte die Rote Armee den Platz.
 
Hermannplatz en 1950. Si le magasin Karstadt était entièrement détruit la place en elle même a  conservé ses immeubles d'époque.
  
La Hermannplatz avec son magasin Karstadt à l'architecture directement inspirée des Etat-Unis. Pendant la guerre des batteries de Flak seront installées sur son toit. Le cercle rouge nous indique d'où on été prises les photos suivantes.

Après les combats. Le magasin Karstadt a quasiment été détruit, certains historiens pensent que des charges explosives ont été placées par des Waffen SS, une théorie difficile à croire lorsque l'on voit l'imposante taille de l'immeuble.

Division SS charlemagne Kapmpschule Weber
La Hermannplatz et le Karstadt Neubau reconstruit après la guerre en 1950. De l'ancien magasin il ne subsiste que la tour en pierre à gauche sur la photo. 



Angle de la Hermannstraße et de la Selchowerstraße, un bâtiment qui a survécu aux combats. Les hommes de la Kampfschule progressent le long des trottoirs avant d'être bloqués plus loin.

Louis Lavest vétéran aujourd'hui décédé de la Kampfschule Weber témoigne : "Le groupe sans perte, reprit sa marche dans Hermannstrasse, pour finalement se mettre en position dans une petite brasserie dont la situation à l'angle de la rue principale et d'une petite rue, permettait de contrôler les infiltrations probables de pointes avancées soviétiques et à fortiori, la présence de deux chars Panther embossés au carrefour".
 
Louis Lavest, ein mittlerweile verstorbener Veteran der Kampfschule Weber, berichtet: "Die Gruppe marschierte ohne Verluste weiter durch die Hermannstraße, um schließlich in einer kleinen Brauerei Stellung zu beziehen, deren Lage an der Ecke der Hauptstraße und einer kleinen Straße es ermöglichte, das wahrscheinliche Eindringen sowjetischer Vorstoßspitzen und erst recht die Anwesenheit von zwei Panther-Panzern, die an der Kreuzung standen, zu kontrollieren".
 
Division Charlemagne Berlin 1945
Sur cette vue la ligne rouge représente l'axe de progression du groupe Lavest sur la Hermannstrasse. A l'angle de la Boddinstrasse se trouvent en position deux chars Panther. Ligne jaune, positionné idéalement à ce carrefour le Panther apporte un appui feu non seulement sur la Hermannstrasse mais aussi comme nous le voyons sur la place de la mairie de Neukölln, PC du Sturmbataillon.  

 
Division Charlemagne Berlin 1945
Angle Hermannstraße - Boddinstraße où est stationné un Panther de la Nordland qui verrouille l'accès à la Hermannplatz. Ce blindé apporte un bon appui face aux soviétiques qui remontent la rue. A l'angle se trouve toujours la petite brasserie où était positionné Lavest.


Aéroport de Tempelhof



La 1.Kompanie "Labourdette" est placée une première fois en réserve dans le secteur nord-est de l'aéroport de Tempelhof. Après avoir traversé le parc Hasenheide elle prend position dans un cimetière au sud du parc, ce cimetière existe toujours. A sa droite des hommes de la Nordland équipés de Sd.Kfz 250 (de l'essence est retrouvé dans les cuves de l'aéroport) tiennent une ligne de front précaire. La 1. Kompanie malgré des violents combats défensifs est obligée de battre en retraite à l'angle de la Flughafenstrasse et de la Hermannstrasse, toujours tenue temporairement par la Kampfschule Weber.
 
Die 1.Kompanie "Labourdette" wird ein erstes Mal als Reserve im nordöstlichen Sektor des Flughafens Tempelhof aufgestellt. Nachdem sie den Park Hasenheide durchquert hat, bezieht sie Stellung auf einem Friedhof im Süden des Parks; dieser Friedhof existiert noch heute. Rechts von ihr halten Nordland-Männer, die mit Sd.Kfz 250 ausgerüstet sind (Benzin wurde in den Tanks des Flughafens gefunden), eine unsichere Frontlinie. Die 1. Kompanie ist trotz heftiger Abwehrkämpfe gezwungen, sich an die Ecke Flughafenstraße/Hermannstraße zurückzuziehen, die vorübergehend immer noch von der Kampfschule Weber gehalten wird.

33 division ss charlemagne berlin 1945 à tempelhof
Waffen-Standarten-Oberjunker Cossard

Waffen-Standarten-Oberjunker Cossard, ancien de la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme, y trouve la mort.

Labourdette de la Division SS charlemagne
Le cimetière où combat la 1.Kompanie Labourdette en 1945. Nous voyons que l'aéroport a été très modifié depuis cette photo puisque de nombreux bâtiments tout comme l'accès routier ont disparus.

Labourdette de la Division SS charlemagne
La 1. Kompanie en position dans le cimetière bordant l'aéroport de Tempelhof. Devant la poussée soviétique elle devra se rabattre sur la Hermannstrasse puis la Hermannplatz

l'aéroport de Tempelhof vu depuis les pistes, les lieux sont ouverts au public 

Platz der Luftbrücke

 
Division Charlemagne Berlin 1945
1948 l'aéroport de Tempelhof ou plutôt la Platz der Luftbrücke
  

La division SS charlemagne dans la bataille de Berlin en 1945
Les bâtiments de la Platz der Luftbrücke gardent encore les traces des combats comme ces impacts de bons calibres.

 
L'aéroport de Tempelhof avec son architecture typiquement national-socialiste. La tête de l'aigle trône sur le terre plein central

Vestige de l'imposant aigle qui dominait l'entrée de l'aéroport


Vestige du national-socialisme sur les façades de l'aéroport de Tempelhof

Mais encore...

 
Nous nous rendrons non seulement à l'aéroport Tempelhof mais aussi au 23 de la Moltkestrasse Berlin Tempelhof pour y voir le Reserve Lazarett 122.
Comme il n'y avait plus d'espace suffisant dans les cimetières du centre ville il avait été décidé d'enterrer les  civils et soldats morts dans de nombreux endroits comme par exemple les jardins publics et ceux des hôpitaux de Sankt Josef et Wenckebach.
En 1952 pour des raisons de santé, d'hygiène il est décidé de transférer près de 600 dépouilles militaires et civiles au cimetière de Heidefriedhof à Berlin-Mariendorf, notamment les hommes des Reserve-lazarett 111 et 122, il y aussi une fosse commune où reposent 70 victimes non identifiées. La jeune berlinoise Ruth Schmidt âgé de 20 ans, krankenschwester, infirmière d'un hôpital tué lors de la bataille de Berlin le 29 avril 1945 y est inhumée au bloc A tombe 69. Une pensée pour cette jeune femme...
 
Autre visite et d'ailleurs dans le secteur de la 1.Kompanie du SS-Sturmbataillon, le Friedhof Lilienthalstrasse 20 à Neukölln. Ce cimetière militaire a été conçu par Albert Speer entre 1938 et 1941 selon les plans de l'architecte Wilhelm Büning, le bâtiment central est d'architecture National-Socialiste. De très nombreux soldats y seront enterrés d'ailleurs une plaque dédiée aux combattants de la 3.Panzerdivision Brandenburg y a été érigée. 

Wir fahren nicht nur zum Flughafen Tempelhof, sondern auch zur Moltkestraße 23 in Berlin Tempelhof, um uns das Reserve Lazarett 122 anzusehen.
Da es auf den Friedhöfen im Stadtzentrum nicht mehr genügend Platz gab, wurde beschlossen, die toten Zivilisten und Soldaten an vielen verschiedenen Orten zu beerdigen, wie z. B. in öffentlichen Gärten und in den Krankenhäusern Sankt Josef und Wenckebach.
1952 wurde aus gesundheitlichen und hygienischen Gründen beschlossen, fast 600 militärische und zivile Überreste auf den Heidefriedhof in Berlin-Mariendorf zu bringen, insbesondere die Männer der Reserve-Lazarett 111 und 122, es gibt auch ein Massengrab, in dem 70 nicht identifizierte Opfer ruhen. Die 20-jährige Berlinerin Ruth Schmidt, eine Krankenschwester, die während der Schlacht um Berlin am 29. April 1945 getötet wurde, ist dort in Block A Grab 69 begraben. Ein Gedanke an diese junge Frau...
 
Ein weiterer Besuch und übrigens im Bereich der 1.Kompanie des SS-Sturmbataillons, der Friedhof Lilienthalstraße 20 in Neukölln. Dieser Soldatenfriedhof wurde von Albert Speer zwischen 1938 und 1941 nach den Plänen des Architekten Wilhelm Büning entworfen, das Hauptgebäude ist in nationalsozialistischer Architektur gehalten. Eine Gedenktafel für die Kämpfer der 3. Panzerdivision Brandenburg wurde dort errichtet.

 

Vers Berlin-Mitte !


 
Alors qu'ils se trouvent sur la Hermannplatz, les SS Français doivent décrocher à minuit en direction de Berlin-Mitte, le centre ville de Berlin. C'est une autre histoire et je vous invite à la suivre : Stadtmitte Berlin ultime resistance des Waffen SS français
 
Während sie sich auf dem Hermannplatz befinden, muss die französische SS um Mitternacht in Richtung Berlin-Mitte, dem Stadtzentrum von Berlin, abziehen. Dies ist eine andere Geschichte und ich lade Sie ein, sie zu verfolgen: Stadtmitte Berlin ultimativer Widerstand der französischen Waffen-SS 

Nous lirons

Mourir à Berlin de Jean Mabire
Pour l'Europe de Robert Forbes éditions de L'Aencre.

7 commentaires:

  1. Un grand respect et merci pour un excellent travail.

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  2. Excellent exposé ! Super travail et surtout une grande connaissance sur ce sujet ! Merci pour ces précieuses information.

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  3. Magnifique récit beau travail

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  4. Remarquable le travail pour reconstituer le parcours du Bataillon Fenet a Berlin !

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  5. Great respect and thank you for a great job.

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  6. très beau reportage ,un écrivain jean mabire a raconté l'histoire mais il était beaucoup trop pro SS pour raconter l 'histoire , là c'est vraiment historique merci

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