Suite de notre retour sur le terrain sur les traces de la
33.Waffen-Grenadier-Division der SS "Charlemagne". Après les combats en Poméranie puis la route vers
Berlin,
aujourd'hui nous suivons les combats du
SS-Sturmbataillon "Charlemagne" à
Neukölln, quartier pauvre mais bien connu de
Berlin.
Attention ce retour sur le terrain ne concerne que les lieux, ce n'est pas l'Histoire du SS-Sturmbataillon. La saga des SS Français à Berlin est découpé en plusieurs articles :
La contre attaque de Neukölln
Enfin pour illustrer cet article j'ai utilisé quelques vignettes de la bande dessinée "Berlin sera notre tombeau".
Berlin, avril 1945.
Après avoir quitter le Mecklembourg et tenter de traverser le
pont de Falkenrehde le
SS-Sturmbataillon arrive aux abords du pont de
Pichelsdorf et se repose dans les bois aux alentours.
Louis Lavest raconte :
"La troupe traversa un pont assez large enjambant la Havel dans la banlieue de Pichelsdorf; une fois passée le pont, la troupe s'engagea à droite dans un petit bois de résineux".
Le lendemain, lors de leur déplacement vers
Neukölln, les Français passent juste à côté de l'
Olympia Stadion.
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Le pont de Pichelsdorf âprement défendu par les Hitlerjugend est détruit à la fin des combats. Il était encore praticable le 29 avril comme le démontre Nicolaus von Below qui s'échappa de Berlin par cette voie.
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Le pont de Pichelsberg non loin du lieu où se repose le SS-Sturmbataillon. Sur cette vue de 1953 nous voyons clairement l'Olympia Stadion.
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Le SS-Sturmbataillon se repose dans le bois après avoir traverser le pont.
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Dans la Bd "Berlin sera notre tombeau" tome 1 les Waffen SS français passent devant l'Olympia Stadion
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L'Olympia Stadion, des jeunes Hitlerjugend s'y battront fanatiquement contre les soviets |
Puisque nous sommes près de la l'Olympia Stadion, je vous invite à vous rendre un petit peu au nord, au friedhof Ruhleben. Dans ce cimetière vous y retrouverez quelques jeunes d'une quinzaine d'années, servants de batteries de Flak et combattants de rue sur la fin comme par exemple le Luftwaffenhelfer Erwin Märkish, était âgé de seulement 16 ans lorsqu'il a perdu la vie le 29 avril 1945.
La Chancellerie du Reich
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SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg |
Alors qu'il est à Pichelsdorf, le SS-Brigadeführer Krukenberg quitte ses hommes pour
se rendre à la Chancellerie du Reich et recevoir ses ordres.
Waffen-Hautpsturmführer Henri Fenet
raconte :
"Quand nous nous réveillons il fait grand jour, le
Brigadeführer part à la Chancellerie d'où il revient vers midi, l'air
soucieux."
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La Reichskanzlei sur la Vossstrasse
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Hasenheide, 25 avril 1944
Les SS français doivent maintenant traverser Berlin d'ouest en est pour prendre position dans la Hasenheide dans un secteur encore tenu par les Waffen SS de la Nordland. Henri Fenet se souvient :
"Aujourd'hui ce sont les Berlinois qui nous acclament de leurs fenêtres, sur les trottoirs, sur les pas de portes et malgré la chanson, nous sentons les larmes nous monter aux yeux. Personne, à notre passage n'a levé les yeux sur nos camions sans nous adresser des signes d'amitié, d'encouragement, de sympathie."
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SS-Brigadeführer Joachim Ziegler
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Krukenberg se rend au poste avancé de la 11.SS-Freiwilligen-Panzer-Grenadier-Division "Nordland" situé dans un Hôpital (krankenhaus) sur la Hasenheide, il doit prendre le commandement de la Division à la place du SS-Brigadeführer Joachim Ziegler.
Dans le but d'observer le terrain, il se rend à pied en direction de la Hermannplatz où les tours du magasin Karstadt lui offrent une bonne vue d'ensemble. Il devient malgré lui la cible de deux chars T34 qui font soudainement irruption au loin dans une rue (la Hermannstrasse ?). Il en ressort légèrement blessé à la joue.
Il ordonne alors une contre-attaque dès le lendemain matin. La Hermannplatz est sécurisée par les français puis le reste du SS-Sturmbataillon se déplace de nuit pour rejoindre la ligne de front.
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Sur ce plan de 1929 nous trouvons l'emplacement de l'hôpital (krankenhaus), futur PC de la Nordland
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Sur cette vue aérienne de 1953, nous voyons parmi ce bloc de bâtiments le PC divisionnaire de la Nordland sur la Hasenheide. Le SS-Brigadeführer se rend ensuite à pied au magasin Karstadt situé à l'angle de la Hermannplatz (jaune), il y reçoit une légère blessure.
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La contre-attaque des Waffen SS
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Sur cette carte nous pouvons voir les axes de progression des compagnies du SS-Sturmbataillon aidées des blindés de la SS-Pz.Abt 503 et des Hitlerjugend.
La ligne jaune symbolise la ligne de front soviétique. Les flancs
seront difficilement tenus par les allemands ce qui obligera le
Sturmbataillon à se retirer progressivement.
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La contre-attaque ordonnée par Krukenberg est composée :
2. SS-Kompanie Michel
3. SS-Kompanie Rostand
4. SS-Kompanie Olliver
SS-Freiwillige Panzer-Grenadier-Regiment 23 "Norge" auquel ont été incorporés auparavant des soldats de la Wehrmacht
II./Pz-Rgt 11 "Hermann von Salza" (Panther et Stug) et Tiger Ausf B du SS-Panzer-Abteilung 503
Environ 400 Hitlerjugend
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SS-Sturmmann Genzow est Stabsmelder, il fait la liaison entre les hommes de Nordland et du SS-Sturmbataillon
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Rathaus Neukölln, PC du SS-Sturmbataillon
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Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet |
La mairie du quartier est le Poste de Commandement du Sturmbataillon du Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet.
Lors de la contre-attaque, alors que les Russes s'infiltrent par les flancs qui sont en rupture, le Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet reçoit une blessure par balle au pied alors qu'il était sur la place de la mairie. Les soviétiques lancent de nombreux assauts d'infanterie mais aussi blindés pour prendre la mairie. Elles sont toutes repoussées grâce à la résistance farouche des Hitlerjugend, des français mais aussi de l'appui d'un Tiger II qui terrorise les T34.
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La mairie de Neukolln après les combats
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La place de la mairie de Neukolln où Henri Fenet a été blessé
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L'entrée de la mairie de Neukolln où Fenet s'était réfugié après sa blessure au pied
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4. Kompanie en réserve au Friedhof der Sankt Jacobi
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Waffen-Oberscharführer Olliver |
La 4. Kompanie commandée par Olliver est placée en réserve dans le cimetière Sankt Jakobi.
La compagnie est harcelée la nuit précédent l'assaut par l'artillerie soviétique qui cause ainsi quelques pertes dans les rangs français. Plusieurs sections de la compagnie seront envoyées le 26 avril en soutien des 2. et 3. compagnies menant l'assaut vers la Richardplatz.
Elle se rapproche donc des lignes puisqu'une section est en attente sur la Braunauerstrasse.
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La Berlinerstrasse (Karl-Marx Strasse) depuis la Hermannplatz en direction de la mairie de Neukölln. Sur notre droite derrière la U-Bahn station Hermannplatz l'entrée du cimetière Sankt Jakobi
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Le cimetière Sankt Jakobi avait reçu des tirs de mortiers soviétiques
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2.Kompanie "Michel" Karl-Marx strasse - Erckstrasse
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Waffen-Obersturmführer Michel |
A noter la Berlinerstraße s'appelle dorénavant Karl-Marx straße
La 2. Kompanie Michel doit attaquer sur la Berlinerstraße qui est fortement tenue par les soviets mais aussi sur l'axe parallèle Donaustrasse.
Durant les sanglants combats Waffen-Obersturmführer Michel, chef de la 2.Kompanie est grièvement blessé au visage. Transporté dans une cave il est porté disparu depuis le 26 avril 1945 .
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La contre-attaque du SS-Sturmbataillon se prépare sur la place de la mairie. La scène est parfaitement décrite dans le tome 1 de "Berlin sera notre tombeau"
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L'axe sud de la Berlinerstrasse depuis la place de la mairie de Neukolln, l'axe d'attaque de la 2.Kompanie "Michel"
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Angle Erckstrasse et Donaustrasse, la 2. Kompanie "Michel" aidée des Hitlerjugend se déploie depuis la place de la mairie pour rejoindre la Donaustrasse, les combats commencent rapidement.
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Stadtbad Neukölln,
les français sont passés devant ce bâtiment "à la romaine" puisque à
l'intérieur il s'agit de bains publics de toute beauté rassemblant
sauna, caldarium, piscine...
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3. Kompanie "Rostand" de la Braunauerstraße à la Richardplatz
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Georg Diers bordführer du Tiger II n°214 |
La 3.Kompanie est assurée d'un efficace soutien blindé composé de
Panther, Stug et Tiger II dont celui du
SS-Untersharführer Georg Diers bordführer du
Tiger II 214 de la
s.SS-Pz.Abt 503 . Il couvrira l'assaut de la 3.Kompanie et 2.Kompanie jusqu'à la
Richardplatz.
La 3.Kompanie débute sa progression depuis la Braunauerstrasse, maintenant la Sonnenallee mais arrivée à l'angle de la Innstrasse un blindé soviétique fixe l'attaque des français. Après sa destruction la Kompanie reprend sa progression sur la Braunauerstrasse après avoir enlevé la barricade antichar tenue par les soviets. Georg Diers se souvient :
"Nous avons réalisé la contre-attaque avec les volontaires français de la Charlemagne à Hasenheide. Nous avons réussi à repousser les Russes et restaurer la ligne de front. Nous avons détruits plusieurs tanks. Suivant cela, percée à la Richard Strasse à Neukölln contrôlé par les Russes."
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Nous voyons les axes d'attaque des 2 et 3.Kompanien. La progression de la Kompanie Rostand (en médaillon en haut à droite) est couverte sur sa droite par celle de Michel, qui elle, a deux axes de progression ! Les rues doivent être nettoyées méthodiquement.
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10 ans après les combats le secteur "français" de Neukölln présentait encore quelques stigmates des combats dont notamment les fameuses "dents creuses" de Berlin
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La Braunauerstrasse et l'angle de la Insstrasse
à droite. Droit devant nous se trouvait à quelques dizaines de mètres
une barricade allemande tenue par les soviets. Sur notre droite un
blindé soviétique se tenait en embuscade avant de se faire détruire au panzerfaust.
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Angle de la Innstrasse et Donaustrasse. La 2.Kompanie Michel apporte un soutien à la 3. Kompanie Rostand d'autant plus qu'une blindé soviétique se tient en embuscade dans la rue
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Richardstrasse et Richardplatz
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Char T34, photo tirée d'un film de guerre soviétique sur la bataille de Berlin. La moto cabossée est un poil moderne pour l'époque.
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La 3.Kompanie Rostand continue la percée sur la
Richardstraße aidée du
Tiger II du SS-Untersharführer Georg Diers. La rue était toutefois tenue par les soviétiques qui perdent ainsi trois chars.
A l'extrémité sud de la
Richardstraße on y trouve la Richardplatz, point ultime de la percée des Waffen SS français.
Pour info : La place a été nommée ainsi d'après le fondateur de l'Ordre des chevaliers des Templiers, Richard. A l'époque c'était la place du village de Rixdord (Richardsdorf) crée en 1360 qui donnera naissance au quartier de Neukolln. A vrai dire la Richarplatz est l'ancien centre ville de Neukolln.
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L'axe sud de la Richardstrasse, les combats urbains sont de plus en plus violents et meurtriers
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Jolie petite maison d'époque près de la Richardplatz, il en reste plusieurs notamment dans la partie nord de la place. Un bel exemple du patrimoine à voir absolument !
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La Richarplatz était le point le plus avancé de l'attaque du SS-Sturmbataillon Charlemagne. Les Stug de la Nordland finiront le travail face aux mitrailleuses Maxim.
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Un cimetière à la Richardplatz
Si vous vous rendez à la Richardplatz ne ratez pas le petit cimetière dont l'entrée est coincée entre deux immeubles. Vous y verrez quelques tombes notamment de personnes décédées lors des combats de Neukolln.
Toujours à Neukölln vous pouvez aussi vous rendre au St-Thomas Friedhof, U-bahn Leinestrasse. Quelques soldats tombés lors des combats y sont enterrés, un français y est identifié.
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L'entrée du cimetière est assez discrète
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Monument aux morts des deux guerres mondiales
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Ces habitants sont malheureusement décédés à l'issue des combats. Qu'ils reposent en paix
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Hermannstrasse-Boddinstrasse
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SS-Obersturmführer Weber |
Placée une première fois en réserve sur la Hermannplatz la kampfschule Weber, spécialisée dans le combat antichar, progresse ensuite sur la Hermannstraße pour rejoindre les abords de Tempelhof.
Au soir du 26 avril après les combats de Neukölln, la Hermannplatz devient le point de résistance du SS-Sturmbataillon. Il ne s'agit alors plus d'attaquer mais de défendre coûte que coûte pour éviter l'anéantissement.
Henri Fenet se souvient :
"Nous arrivons à peu près sans encombre à la Hermannplatz où la défense s'organise fiévreusement derrière les barricades de pavés".
Le 27 avril l'Armée Rouge investit la place.
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Hermannplatz en 1950. Si le magasin Karstadt était entièrement détruit la place en elle même a conservé ses immeubles d'époque. |
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La Hermannplatz avec son magasin Karstadt à l'architecture directement inspirée des Etat-Unis. Pendant la guerre des batteries de Flak seront installées sur son toit. Le cercle rouge nous indique d'où on été prises les photos suivantes.
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Après les combats. Le magasin Karstadt a quasiment été détruit, certains historiens pensent que des charges explosives ont été placées par des Waffen SS, une théorie difficile à croire lorsque l'on voit l'imposante taille de l'immeuble.
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La Hermannplatz et le Karstadt Neubau reconstruit après la guerre en 1950. De l'ancien magasin il ne subsiste que la tour en pierre à gauche sur la photo.
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Angle de la Hermannstraße et de la Selchowerstraße, un bâtiment qui a survécu aux combats. Les hommes de la Kampfschule progressent le long des trottoirs avant d'être bloqués plus loin.
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Louis Lavest vétéran aujourd'hui décédé de la Kampfschule Weber témoigne :
"Le groupe sans perte, reprit sa marche dans
Hermannstrasse, pour finalement se mettre en position dans une petite brasserie dont la situation à l'angle de la rue principale et d'une petite rue, permettait de contrôler les infiltrations probables de pointes avancées soviétiques et à fortiori, la présence de deux chars
Panther embossés au carrefour".
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Sur cette vue la ligne rouge représente l'axe de progression du groupe Lavest sur la Hermannstrasse. A l'angle de la Boddinstrasse se trouvent en position deux chars Panther. Ligne jaune, positionné idéalement à ce carrefour le Panther apporte un appui feu non seulement sur la Hermannstrasse mais aussi comme nous le voyons sur la place de la mairie de Neukölln, PC du Sturmbataillon.
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Angle Hermannstraße - Boddinstraße où est stationné un Panther de la Nordland qui verrouille l'accès à la Hermannplatz. Ce blindé apporte un bon appui face aux soviétiques qui remontent la rue. A l'angle se trouve toujours la petite brasserie où était positionné Lavest. |
Aéroport de Tempelhof
La 1.Kompanie "Labourdette" est placée une première fois en réserve dans le secteur nord-est de l'aéroport de Tempelhof. Après avoir traversé le parc Hasenheide elle prend position dans un cimetière au sud du parc, ce cimetière existe toujours. A sa droite des hommes de la Nordland équipés de Sd.Kfz 250 (de l'essence est retrouvé dans les cuves de l'aéroport) tiennent une ligne de front précaire. La 1. Kompanie malgré des violents combats défensifs est obligée de battre en retraite à l'angle de la Flughafenstrasse et de la Hermannstrasse, toujours tenue temporairement par la Kampfschule Weber.
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Waffen-Standarten-Oberjunker Cossard |
Le Waffen-Standarten-Oberjunker Cossard, ancien de la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme, y trouve la mort.
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Le cimetière où combat la 1.Kompanie Labourdette
en 1945. Nous voyons que l'aéroport a été très modifié depuis cette
photo puisque de nombreux bâtiments tout comme l'accès routier ont
disparus.
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La 1. Kompanie en position dans le cimetière bordant l'aéroport de Tempelhof. Devant la poussée soviétique elle devra se rabattre sur la Hermannstrasse puis la Hermannplatz.
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l'aéroport de Tempelhof vu depuis les pistes, les lieux sont ouverts au public
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Platz der Luftbrücke
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1948 l'aéroport de Tempelhof ou plutôt la Platz der Luftbrücke
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Les bâtiments de la Platz der Luftbrücke gardent encore les traces des combats comme ces impacts de bons calibres.
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L'aéroport de Tempelhof avec son architecture typiquement national-socialiste. La tête de l'aigle trône sur le terre plein central
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Vestige de l'imposant aigle qui dominait l'entrée de l'aéroport
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Vestige du national-socialisme sur les façades de l'aéroport de Tempelhof
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Mais encore...
Nous nous rendrons non seulement à l'aéroport Tempelhof mais aussi au 23 de la Moltkestrasse Berlin Tempelhof pour y voir le Reserve Lazarett 122.
Comme
il n'y avait plus d'espace suffisant dans les cimetières du centre
ville il avait été décidé d'enterrer les civils et soldats morts dans
de nombreux endroits comme par exemple les jardins publics et ceux des
hôpitaux de Sankt Josef et Wenckebach.
En 1952 pour des raisons de santé, d'hygiène il est décidé de transférer près de 600 dépouilles militaires et civiles au cimetière de Heidefriedhof à Berlin-Mariendorf, notamment les hommes des Reserve-lazarett 111 et 122, il y aussi une fosse commune où reposent 70 victimes non identifiées. La jeune berlinoise Ruth Schmidt âgé de 20 ans, krankenschwester, infirmière d'un hôpital tué lors de la bataille de Berlin le 29 avril 1945 y est inhumée au bloc A tombe 69. Une pensée pour cette jeune femme...
Autre visite et d'ailleurs dans le secteur de la 1.Kompanie du SS-Sturmbataillon, le Friedhof Lilienthalstrasse 20 à Neukölln. Ce cimetière militaire a été conçu par Albert Speer entre 1938 et 1941 selon les plans de l'architecte Wilhelm Büning, le bâtiment central est d'architecture National-Socialiste. De très nombreux soldats y seront enterrés d'ailleurs une plaque dédiée aux combattants de la 3.Panzerdivision Brandenburg y a été érigée.
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Un grand respect et merci pour un excellent travail.
RépondreSupprimerMerci
SupprimerExcellent exposé ! Super travail et surtout une grande connaissance sur ce sujet ! Merci pour ces précieuses information.
RépondreSupprimerMagnifique récit beau travail
RépondreSupprimerRemarquable le travail pour reconstituer le parcours du Bataillon Fenet a Berlin !
RépondreSupprimerGreat respect and thank you for a great job.
RépondreSupprimertrès beau reportage ,un écrivain jean mabire a raconté l'histoire mais il était beaucoup trop pro SS pour raconter l 'histoire , là c'est vraiment historique merci
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