HistoReich est en Allemagne pour voir un Raupenschlepper Ost, surnommé "RSO" est un tracteur chenillé allemand utilisé par la Wehrmacht dès 1942.
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| Raupenschlepper Ost dit aussi "RSO" |
Conçu pour être le véhicule tout terrain par excellence, en tout cas plus qu'un Sd.Kfz 250, les plaines boueuses et enneigées de Russie devaient lui convenir à merveille car l'engin était simple, fiable, rustique d'ailleurs il fut crée dans ce but puisque son cahier des charges est tiré de l'enseignement de l'hiver 1941 et du désarroi de la Wehrmacht devant la météo, l'absence de route digne de ce nom du territoire russe.
Il était initialement prévu pour tracter le fameux canon antichar PAK 40, mais à cause de sa maniabilité limitée il servit surtout comme véhicule d'approvisionnement.Avec un poids de 5,5 tonnes, le moteur est un V8 de 3,5 L développant 85 chevaux de la marque autrichienne Steyr. Ne dépassant pas les 17km/h, le véhicule n'était pas assez rapide pour manoeuvrer avec les blindés.
Par la suite le RSO sera équipé d'un moteur diesel, moins puissant, qui n'autorise qu'une vitesse de 13 km/h. Il a une autonomie d'environ 300 kilomètres.
3 versions de Raupenschlepper Ost ont été fabriquées, dénommées RSO/1 (1942), RS0/2, RSO/3 (diesel en 1944) pour une production d'environ 28 000 exemplaires.
Le RSO resta utilisé de nombreuses années après la guerre, aussi bien dans les forêts qu'en montagne.
Pour la petite histoire, fin 1943 quelques jeunes de la 12.SS-Panzer.Division "Hitlerjugend" ont été formés à la conduite du RSO sur le terrain militaire de Sissonne dans l'Aisnes.
Le Raupenschlepper Ost (RSO) du musée de Sinsheim
Le RSO présenté au musée technique de Sinsheim en Allemagne était en dotation en 1945 auprès de la Panzerjäger-Abteilung de la 1.Kosaken-Kavallerie-Division. A la capitulation le véhicule est tombé dans les mains des britanniques en Carinthie en Autriche.
Le sort des cosaques est connu, une fois aux mains des britanniques, ces derniers les ont donné aux soviétiques qui s'empressèrent de les liquider.
Le RSO connu une seconde carrière au sein d'une scierie à Villach, toujours en Carinthie. En 1980, un ferrailleur fait sa découverte et le véhicule est revendu au musée.
Le sort des cosaques est connu, une fois aux mains des britanniques, ces derniers les ont donné aux soviétiques qui s'empressèrent de les liquider.
Le RSO connu une seconde carrière au sein d'une scierie à Villach, toujours en Carinthie. En 1980, un ferrailleur fait sa découverte et le véhicule est revendu au musée.
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