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dimanche 24 novembre 2019

La percee du SS Sturmbataillon SS Charlemagne Berlin 1945


Souvenons nous, les français du SS-Sturmbataillon "Charlemagne" ont réussi à rejoindre Berlin avant que la poche soviétique se referme sur la capitale allemande. Rapidement ils combattent dans le quartier de Neukölln puis retraitent vers Stadtmitte où ils livrent un puissant combat de rues contre l'infanterie et les blindés mais inexorablement l'étau se resserre, il est temps de tenter une percée.
 
Wir erinnern uns: Den Franzosen des SS-Sturmbataillons "Charlemagne" gelang es, Berlin zu erreichen, bevor sich die sowjetische Tasche um die deutsche Hauptstadt schloss. Sie kämpften in Neukölln und zogen sich dann nach Stadtmitte zurück, wo sie einen starken Straßenkampf gegen Infanterie und Panzer lieferten. Jetzt geht es darum, aus dem eingekesselten Berlin zu fliehen
 
Le dernier carré tenu par les Waffen SS de la Charlemagne et de la Nordland. Sur cette remarquable photo nous remarquons la Gendarmenmarkt (au centre), la Freidrichstrasse (sur la gauche). Le groupe Krukenberg se rassemble exactement dans ce secteur avant d'entamer la très périlleuse percée. Das letzte Quadrat, das von der Waffen-SS der Charlemagne und der Nordland gehalten wurde. Auf diesem bemerkenswerten Foto sehen wir den Gendarmenmarkt (in der Mitte) und die Freidrichstraße (links). Die Krukenberg-Gruppe sammelt sich genau in diesem Bereich, bevor sie den sehr gefährlichen Durchbruch beginnt.
   

Berlin Stadtmitte, 1er mai 1945 

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
U-bahn station Stadtmitte à Berlin où se trouvait le PC de la Nordland

Le PC de la Nordland et donc du SS-Sturmbataillon Charlemagne y était installé depuis le 27 avril 1945.

Nous sommes le mardi 1er mai 1945, les combats se terminent. Il est près de 23h00 lorsque un groupe composé de SS de la Nordland, de la Charlemagne attend les ordres dans cette station de métro au plafond crevé (U-bahn Stadtmitte). Il fait froid, les blessés gémissent, supplient qu'on les emmène tandis que certains, résignés, choisissent le suicide.

Le SS-Brigadefüher Krukenberg envoie son officier d'ordonnance le SS-Untersturmführer Valentin Patzak au Reichsluftfahrtministerium pour ramener les restes du SS-Sturmbataillon et les isolés de la Nordland. Valentin Patzak n'atteindra jamais l'imposant bâtiment de la Luftwaffe, le sous-officier a certainement été tué dans les 400 mètres qui séparent la station du RLM. Avec cette perte, les derniers combattants de la Wilhelmstrasse, dont les hommes d'Henri Fenet en position au RSHA ne seront pas prévenus de la percée.

Valentin Patzak, porté disparu le 1er mai 1945
 
Es ist Dienstag, der 1. Mai 1945, die Kämpfe gehen zu Ende. Es ist fast 23 Uhr, als eine Gruppe von SS-Männern aus Nordland und Charlemagne in der U-Bahn-Station Stadtmitte auf Befehle wartet.Es ist kalt, die Verwundeten stöhnen und betteln darum, mitgenommen zu werden, während einige resigniert den Freitod wählen.
 
SS-Brigadeführer Krukenberg schickt seinen Ordonnanzoffizier SS-Untersturmführer Valentin Patzak zum Reichsluftfahrtministerium, um die Reste des SS-Sturmbataillons und die Isolierten aus Nordland zurückzubringen. Valentin Patzak erreichte das imposante Gebäude der Luftwaffe nie, der Unteroffizier wurde sicherlich auf den 400 Metern zwischen der Station und dem RLM getötet. Mit diesem Verlust werden die letzten Kämpfer an der Wilhelmstraße, darunter die Männer von Henri Fenet, die im RSHA in Stellung waren, nicht vor dem Durchbruch gewarnt. 
 

Le départ

Peu avant minuit l'ordre de départ est lancé. Gustav Krukenberg part de la U-Bahn Stadmitte par son accès Est, celle située sur la Mohrenstrasse.

SS-Brigadeführer Krukenberg raconte : "C'était un spectacle fantomatique qui s'offrait à nous en chemin. la Charlottenstrasse était jonchée de décombres, de même que la Friedrichstrasse. il était impossible au véhicule d'avancer dans ces voies."

Dans la nuit éclairée par les immeubles incendiés, le groupe Krukenberg se replient sans bruit et dans un ordre parfait dans la direction de la Bahnhof Friedrichstrasse. Le plan initial est de percée vers le nord de la capitale. Pour autant, d'autres français sont dans un autre groupe, c'est le cas de Jean Malardier.
 
Jean Malardier se souvient "Dans le brouhaha ambiant de la Friedrichstrasse, je n'ai pas entendu l'ordre de départ qui, je m'en rends compte, vient d'être donné, car devant moi et autour de moi un mouvement brusque agite la foule des soldats et l'emporte irrésistiblement vers la sortie de la station."
 
 
33 SS division Charlemagne a Berlin 1945
SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg
 
Kurz vor Mitternacht wird der Befehl zur Abfahrt gegeben. Gustav Krukenberg startet von der U-Bahn Stadmitte über deren östlichen Zugang, den an der Mohrenstraße
 
SS-Brigadeführer Krukenberg berichtet: "Es war ein gespenstischer Anblick, der sich uns auf dem Weg bot. die Charlottenstraße war mit Trümmern übersät, ebenso die Friedrichstraße. es war für das Fahrzeug unmöglich, in diesen Straßen voranzukommen."

In der von den brennenden Gebäuden erhellten Nacht zieht sich die Krukenberg-Gruppe lautlos und in perfekter Ordnung in Richtung Bahnhof Friedrichstraße zurück. Der ursprüngliche Plan war ein Durchbruch in den Norden der Hauptstadt. Dennoch sind andere Franzosen in einer anderen Gruppe, so auch Jean Malardier.
 
Jean Malardier erinnert sich: "In dem herrschenden Stimmengewirr auf der Friedrichstraße habe ich den Abmarschbefehl nicht gehört, der, wie ich mir bewusst bin, gerade gegeben wurde, denn vor mir und um mich herum bewegt eine plötzliche Bewegung die Menge der Soldaten und trägt sie unwiderstehlich zum Ausgang des Bahnhofs."

La Friedrichstrasse après les combats, cerclé de rouge le pont de la bahnhof Freidrichstrasse

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
2009. Bahnhof Friedrichstrasse, les hommes de Krukenberg sont passés, comme nous, sous le pont ferroviaire 

Les soviétiques ont repéré le mouvement de troupe et rapidement de puissants tirs d'artillerie sont déclenchés empêchant toute tentative de traversée de la Spree. Le groupe Ziegler auquel appartient Jean Malardier décide d'emprunter une passerelle métallique à côté de la gare.

Jean Malardier se souvient : "Il existe heureusement pour nous une autre voie permettant de sortir de la nasse : la passerelle métallique qui, à gauche de la gare, enjambe la Spree. elle ne paraît pas avoir été prise pour cible jusqu'à maintenant, l'ennemi ayant sans doute estimé que son exiguïté - elle fait 2 mètres de large tout au plus- interdisait toute fuite massive. un certain nombre de personnes, cependant, l'ont déjà empruntée car on distingue nettement la trace de leur passage : le buisson de barbelés qui l'obstruait totalement a été repoussé sur un des côtés, où il forme une haute futaie le long du garde-fou."

 

SS-Brigadeführer Joachim Ziegler
 
Die Sowjets haben die Truppenbewegung entdeckt und schnell wird heftiges Artilleriefeuer entfacht, das jeden Versuch, die Spree zu überqueren, verhindert. Die Ziegler-Gruppe, zu der Jean Malardier gehörte, entschied sich, eine Metallbrücke neben dem Bahnhof zu benutzen.
 
Jean Malardier erinnert sich: "Glücklicherweise gab es für uns einen anderen Weg aus der Falle: die Metallbrücke, die links vom Bahnhof über die Spree führt. Sie scheint bis jetzt nicht ins Visier genommen worden zu sein, da der Feind wahrscheinlich der Meinung war, dass ihre geringe Größe - sie ist höchstens 2 Meter breit - eine Massenflucht unmöglich machte. Der Stacheldrahtbusch, der den Weg völlig versperrte, wurde auf eine Seite getrieben, wo er einen hohen Baum entlang des Geländers bildet."

La passerelle métallique destinée aux piétons sera utilisée par les Waffen SS de la Nordland et du SS-Sturmbataillon. Celle-ci n'existe plus. 

 

La Reichstagufer et Friedrichstrasse

La Reichstagsufer borde la Spree et se situe juste avant l'entrée du pont Weidendamn. Georg Diers de la s.SS-Pz.Abt 503 est bordführer d'un des derniers Tiger. Il part examiné les positions quelques heures avant le grand départ.

Georg Diers se souvient : "Vers 21h00, nous sommes arrivés à la Friedrichstrasse devant le pont Weidendammer, derrière nous une colonne de camarades, prêts à faire la percée, lentement rassemblé. Il y avait 3 ou 4 canons d'assauts et quelques semi-chenillés mais majoritairement des camions. Le pont Weidendammer était sécurisé par une barrière anti-tanks. Je suis retourné à la station Friedrichstrasse, j'ai descendu les escaliers où j'ai parlé avec quelques vieux officiers SS..."

Passé minuit après que le pont Weidendamn soit franchi par les hommes de Krukenberg, un violent barrage d'artillerie s'abat sur tout le secteur de nombreux véhicules sont détruits.
 
Georg Diers de la s.SS-Pz.Abt 503

Das Reichstagsufer grenzt an die Spree und befindet sich kurz vor der Einfahrt zur Weidendamnbrücke. Georg Diers von der SS-Pz.Abt 503 ist Bordführer eines der letzten Tiger. Er macht sich auf den Weg, um einige Stunden vor dem großen Start die Stellungen zu untersuchen.

Georg Diers erinnert sich: "Gegen 21.00 Uhr kamen wir in der Friedrichstraße vor der Weidendammer Brücke an, hinter uns eine Kolonne von Kameraden, bereit für den Durchbruch, langsam gesammelt. Es waren 3 oder 4 Sturmgeschütze und einige Halbkettenfahrzeuge, aber überwiegend Lastwagen. Die Weidendammer-Brücke war mit einer Panzerabwehrsperre gesichert. Ich ging zurück zur Station Friedrichstraße, ging die Treppe hinunter, wo ich mit einigen alten SS-Offizieren sprach...".

Nach Mitternacht, nachdem die Weidendammer Brücke von Krukenbergs Männern überquert worden war, brach ein heftiges Artilleriefeuer über den gesamten Sektor herein und zahlreiche Fahrzeuge wurden zerstört.


les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
1943. Cerclé de rouge l'endroit où la photo ci-dessous fut prise. La passerelle au dessus de la Spree, à gauche du pont de chemin fer, est empruntée par le groupe Ziegler et le français Jean Malardier 
les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
1945. La Friedrichstrasse à l'angle de la Reichstagufer avec les restes de véhicules détruits par l'artillerie Russe.

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
2009. Au même endroit
 
Canon de Flak 3.7cm détruit juste devant le pont. derrière nous voyons l'hôtel Admiral Palast

 
Le canon de Flak avec ses munitions pointant vers l'immeuble. Cette vue en direction de la Spree a été prise juste devant le pont, nous voyons une partie du mur antichar avec ses pierres érigées. Deux hommes gisent au sol.
 

Weidendammer Brücke et Ziegel Strasse

 
Le groupe Krukenberg franchit sans se faire remarquer le pont de Weidendammer sur la Spree. Le SS-Brigadeführer envoie alors en éclaireurs deux officiers Berlinois qui connaissaient assez bien le quartier. Comme Valentin Patzak, ils seront portés disparus avant leur retour.

SS-Oberscharführer Karl-Heinz Turk raconte : "Dans ma mémoire l'évasion a eu lieu vers 00h15, le 2 mai. Un Tiger II ouvrait le passage et un grand nombre de militaires et de civils couraient à côté. Nous avons du rompre la barrière anti-tanks qui était devant le pont Weidendammer, avec le char, le passage était trop étroit pour le Tiger II. A la seconde rue, qui venait de la droite, j'ai découvert plus tard la Ziegelstrasse, J'ai reçu un tir meurtrier, pas d'un tir de char mais d'artillerie, d'infanterie etc. Tout a été détruit dans le char, garde boue, câbles, pièces de rechange..." 
 
SS-Oberscharführer Karl-Heinz Turk de la s-SS-Pz.Abt 503

Die Krukenberg-Gruppe überquert unbemerkt die Weidendammer Brücke über die Spree. Der SS-Brigadeführer schickt daraufhin zwei Berliner Offiziere, die sich in der Gegend recht gut auskannten, als Späher los. Wie Valentin Patzak werden sie vor ihrer Rückkehr als vermisst gemeldet.
 
SS-Oberscharführer Karl-Heinz Turk berichtet: "In meiner Erinnerung fand der Ausbruch gegen 00.15 Uhr am 2. Mai statt. Ein Tiger II öffnete den Durchgang und eine große Anzahl von Soldaten und Zivilisten liefen daneben. Wir mussten die Panzersperre, die vor der Weidendammer-Brücke stand, mit dem Panzer durchbrechen, der Durchgang war zu schmal für den Tiger II. An der zweiten Straße, die von rechts kam, entdeckte ich später die Ziegelstraße, Ich wurde mörderisch beschossen, nicht von einem Panzer, sondern von Artillerie, Infanterie etc. Alles im Panzer wurde zerstört, Schlammschutz, Kabel, Ersatzteile...".
 
 
les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
Weidendammerbrücke, le groupe Krukenberg le passe mais 1 heure plus tard le groupe Bormann y est sévèrement accroché


Schumannstrasse

 
Vers 1h00 du matin, le mercredi 2 mai, d'autres français retrouvent le groupe Krukenberg qui prend la direction de la Schumannstrasse, malheureusement ils doivent faire demi-tour, le secteur ayant été déclaré "zone libre" dû à la proximité de l'hôpital de la Charité. Il ne reste donc plus comme solution d'emprunter la Chausseestrasse.
 
SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg se souvient : "Je pensais qu'il pourrait être possible de traverser la Charité, de longer ensuite la rive Nord jusqu'à Rehbergen et, de là, à sortir de la ville par la Jungfernheide. ceci échoua aussitôt, car, dans la Schumann-Strasse, un Lieutenant-médecin vint à ma rencontre et me déclara que son chef, le Professeur Sauerbruch avait pris un accord avec le Commandement Soviétique, pour laisser libre la zone de la Charité à condition que du côté allemand on n'y pénètre pas." 
 
Professeur Sauerbruch
 

Gegen 1 Uhr morgens am Mittwoch, dem 2. Mai, trafen andere Franzosen auf die Krukenberg-Gruppe, die in Richtung Schumannstraße ging. Leider mussten sie umkehren, da die Gegend aufgrund der Nähe des Krankenhauses der Charité zur "freien Zone" erklärt worden war. Es blieb also nur der Weg über die Chausseestraße.

SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg erinnert sich: "Ich dachte, es könnte möglich sein, die Charité zu durchqueren, dann am Nordufer entlang bis Rehbergen zu gehen und von dort aus der Stadt durch die Jungfernheide zu verlassen. Dies scheiterte jedoch sofort, denn in der Schumannstraße kam mir ein Sanitätsleutnant entgegen und erklärte mir, dass sein Chef, Professor Sauerbruch, mit dem sowjetischen Kommando eine Vereinbarung getroffen habe, das Gebiet der Charité unter der Bedingung freizuhalten, dass es von deutscher Seite nicht betreten werde."
 
 
Venant de la Friedrichstrasse, le groupe Krukenberg oblique vers l'Ouest, vers l'hôpital de la Charité. Cerclé de rouge un bunker encore visible de nos jours.


les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
Un bunker à l'angle de la Reinhardt-strasse et la Albrecht-strasse. Pour rejoindre la Schumann-strasse, le groupe Krukenberg est passé devant ce colosse de béton qui garde encore quelques impacts des combats.

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
Vestiges du Berlin d'avant guerre, ces deux immeubles sont situés à l'angle de la Schumann-strasse et de la Albrecht-strasse. Un lieutenant-médecin annonce que le secteur est une zone libre, le groupe Krukenberg doit faire demi-tour.
 
Les hommes de Krukenberg reprennent la rue Reinhardt-Strasse puis s'engage une nouvelle fois sur la Friedrichstrasse en direction du Nord.
 
Véhicules détruits à la hauteur de la Freidrichstrasse-Reinhardt Strasse. Un Sd.Kfz de la Nordland est déplacé par les soviétiques. Sur la droite les soviets ont rassemblé puis recouvert les corps de bâches 
 
Deux Kubelwagen ont étés détruites sous les coups d'artillerie, tout comme les immeubles dévastés par de terribles incendies. Un soldat, certainement Waffen SS, git à côté de l'autre Kubelwagen. 
 
 Sd.Kfz de la SS-Panzergrenadier-Division "Nordland" à l'angle de Friedrichstrasse-Reinhardt Strasse.
 

Chausseestrasse

 
Après le demi-tour forcé, le groupe continue sont chemin vers le nord. Nous voici à l'extrémité nord de la Friedrichstrasse avec la station Oranienburger, plus au nord, la Chaussee-Strasse qu'emprunte le groupe Krukenberg.
 
Nach der erzwungenen Kehrtwende setzt die Gruppe ihren Weg nach Norden fort. Wir befinden uns am nördlichen Ende der Friedrichstraße mit der Station Oranienburger, weiter nördlich verläuft die Chausseestraße, die die Krukenberg-Gruppe nimmt.
 
 
1943. Trajet du groupe Krukenberg, cerclé la U-Bahn Station Oranienburg
 

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
1945. Sur le trottoir à côté de la station de métro Oranienburger git un Fallschirmjäger avec le casque caractéristique et son FG 42.(Fallschirmjäger-Gewehr 42). Il était peut être des Fallschirmjäger-Regiments 25 ou 26.

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
2009. Même lieu

Regroupement sur la Invalindenstrasse

Près du musée d'histoire naturelle sur Invalinden-Strasse, Krukenberg fait la jonction avec une autre colonne de la "Nordland" menée par SS-Brigadeführer Joachim Ziegler.

SS-Brigardeführer Krukenberg : "Je rencontrai des éléments de la "Nordland" conduits par le Général-Major Ziegler, qui se joignit à nous avec ses compagnons. Il y avait là 4 ou 5 Chevaliers de la Croix de Fer dans notre groupe, dont le français Vaulot qui venait d'être décoré." 

In der Nähe des Naturkundemuseums in der Invalinden-Straße trifft Krukenberg auf eine weitere Kolonne der "Nordland", die von SS-Brigadeführer Joachim Ziegler angeführt wird.

SS-Brigadeführer Krukenberg: "Ich traf auf Teile der "Nordland", die von Generalmajor Ziegler angeführt wurden, der sich mit seinen Begleitern zu uns gesellte. Dort befanden sich 4 oder 5 Ritter des Eisernen Kreuzes in unserer Gruppe, darunter der Franzose Vaulot, der gerade ausgezeichnet worden war."

Cerclé le musée d'histoire naturelle et lieu de regroupement


les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
Le musée d'histoire naturelle, le groupe Krukenberg y rencontre la colonne Ziegler. Ensemble ils remontent vers le nord.
 
 

Schwartzkopff-Strasse

 
La colonne remonte vers le nord mais au niveau de la Schwartzkopff-Strasse un mur antichar de deux mètre de haut doit être franchi. les hommes parviennent à passer l'obstacle, font 50 mètres mais sont pris sous les tirs de fusils-mitrailleurs ennemis, peut être situés aux abords de la rue Wöhlert-Strasse. Rapidement des tirs de mortiers balaient la rue.
Un Flak-Vierling fait irruption et soulage, un peu, les hommes de Krukenberg et Ziegler qui cherchent à avancer le long des maisons situées sur la droite de la rue, mais l'avancée reste vaine. Un Panzer IV intervient mais celui-ci est détruit, la colonne doit faire demi-tour...L'intense combat aura durer plus d'une heure.
 
Wolfgang Venghaus se souvient : "En arrivant à la Chaussee-Strasse, nous reprenons la direction du Nord. Au bout de quelques mètres, nous nous heurtons à un mur. un examen plus précis nous permet d'établir qu'il s'agit d'un mur de pierre de plus de deux mètres de haut constituant un obstacle antichar bloquant presque totalement la rue. sur la droite, ce mur aboutit directement devant l'entrée d'une rue perpendiculaire, la Schwartzkopff-Strasse."
 
SS-Brigadeführer décrit la scène : "Entre temps, il commençait à faire jour. Les Soviets aperçurent notre colonne et la prirent sous un feu violent. Il ne nous restait rien d'autre à faire que de tourner dans l'espoir de sortir peut-être de la ville, par Gesundbrunnen, vers Pankow et de là vers Wittenau". 
 
Berlin 1945. Die Zeit vom 16. April bis 2. Mai
Wolgang Venghaus est dans le groupe Krukenberg
 

Die Kolonne ging nach Norden, aber an der Schwartzkopff-Straße musste eine zwei Meter hohe Panzerabwehrmauer überwunden werden. Die Männer schafften es, das Hindernis zu überwinden, legten 50 Meter zurück, gerieten aber unter Beschuss von feindlichen Maschinengewehren, die sich vielleicht in der Nähe der Wöhlert-Straße befanden. Schnell wird die Straße von Mörsern beschossen.
Ein Flak-Vierling stürmt herein und verschafft den Männern von Krukenberg und Ziegler etwas Erleichterung, als sie versuchen, an den Häusern auf der rechten Seite der Straße entlang vorzurücken, aber der Vorstoß bleibt erfolglos. Ein Panzer IV griff ein, aber dieser wurde zerstört und die Kolonne musste umkehren... Der intensive Kampf dauerte über eine Stunde.
 
Wolfgang Venghaus erinnert sich: "Als wir die Chausseestraße erreichten, fuhren wir wieder in Richtung Norden. Nach wenigen Metern stießen wir auf eine Mauer. Bei näherer Betrachtung stellte sich heraus, dass es sich um eine über zwei Meter hohe Steinmauer handelte, die als Panzerabwehrhindernis die Straße fast vollständig blockierte. Auf der rechten Seite endete diese Mauer direkt vor dem Eingang einer rechtwinklig dazu verlaufenden Straße, der Schwartzkopff-Straße."
 
SS-Brigadeführer Krukenberg beschreibt die Szene: "Inzwischen begann es zu dämmern. Die Sowjets erblickten unsere Kolonne und nahmen sie unter heftigen Beschuss. Uns blieb nichts anderes übrig, als abzubiegen, in der Hoffnung, vielleicht aus der Stadt herauszukommen, über Gesundbrunnen nach Pankow und von dort nach Wittenau".


Sur cette vue aérienne prise moins de 10 ans après les combats. Cerclé de rouge l'endroit où a été prise la photo ci-dessous. Le rectangle jaune symbolise la barrière antichar au niveau de la Schwartzkopff- Strasse. L'étoile rouge symbolise les soviétiques sur la Wöhler-Strasse.  Sur la gauche à l'emplacement du stade de foot de la RDA se tenait la Maikäferkaserne, détruite après la guerre.

La Chausse-Strasse au niveau de la station Schwartzkopf-strasse, sur la droite à l'angle des deux immeubles, la Wölher-Strasse et ses tireurs soviétiques.    


La Maikäferkaserne qui avait beaucoup souffert des combats a été détruite après la guerre. Ce bâtiment se trouvait en face des immeubles de la photo précédente. Lors de la percée de nombreux soldats vont mourir dans cette rue.



Brunnenstrasse

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
La Brunnenstrasse à hauteur de la Lortzing-Strasse.

Krukenberg se souvient : "Il ne nous restait rien d'autre à faire que de tourner dans l'espoir de sortir peut être de la ville, par Gesundbrunnen, vers Pankow et de là vers Wittenau.
Au début tout alla bien dans la Brunnenstrasse. Sans que l'on nous tire dessus, nous étions parvenu à hauteur de la Lortzing-Strasse, lorsque se déclencha un tir de mortier bien réglé, qui semblaient se tenir dans la région du chemin de fer de ceinture".

Krukenberg, Ziegler et quelques hommes se réfugient dans une cour d'un bâtiment d'angle. Le SS-Brigadeführer Ziegler est tué par un ricochet d'obus de mortiers. Le français Eugène Vaulot, ancien de la LVF, Chevalier de la Croix de Fer perd la vie d'une balle soviétique en pleine tête.

Finalement les hommes doivent se séparer par petits groupes tandis que les soviétiques, qui ont infiltré tout le quartier, attaquent les arrières de ce qui reste de la colonne. 

SS-Unterscharführer Vaulot est tué d'une balle dans la tête

Krukenberg erinnert sich: "Es blieb uns nichts anderes übrig, als in der Hoffnung, vielleicht aus der Stadt herauszukommen, über Gesundbrunnen nach Pankow und von dort nach Wittenau abzubiegen.
In der Brunnenstraße ging zunächst alles gut. Ohne dass auf uns geschossen wurde, hatten wir die Höhe der Lortzing-Straße erreicht, als ein gut abgestimmtes Mörserfeuer losging, das sich im Bereich der Ringbahn aufzuhalten schien.

Krukenberg, Ziegler und einige Männer flüchten in den Hof eines Eckgebäudes. SS-Brigadeführer Ziegler wird durch einen Abpraller einer Mörsergranate getötet. Der Franzose Eugène Vaulot, ein ehemaliger LVF-Mitglied und Ritter des Eisernen Kreuzes, verliert sein Leben durch eine sowjetische Kugel in den Kopf.

Schließlich müssen sich die Männer in kleinen Gruppen trennen, während die Sowjets, die das gesamte Viertel infiltriert haben, die Hintermannschaft der verbliebenen Kolonne angreifen.

 

Fin de la tentative de percée

Gustav Krukenberg : "Devant cet état de chose, nous revînmes vers la ville pour nous soustraire d'abord au feu de l'ennemi et réfléchir ensuite à ce que l'on pouvait encore faire. Nous aperçûmes à la hauteur de la Ziegelstrasse un char d'assaut carbonisé."

Gustav Krukenberg: "Angesichts dieses Zustands kehrten wir zur Stadt zurück, um uns zunächst dem Feuer des Feindes zu entziehen und dann zu überlegen, was wir noch tun könnten. Auf der Höhe der Ziegelstraße erblickten wir einen verkohlten Panzer". 

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
1943. L'angle Friedrichstrasse/Ziegelstrasse, le groupe Krukenberg est quasiment revenu sur ses pas

les combats de la division Waffen SS Charlemagne à Berlin en 1945
Un StuG type Sd.Kfz 142/1 Ausf G a passé le Weidendammerbrücke mais a du être abandonné quelques dizaines de mètres plus loin. Les rues ont été déblayées, nous apercevons une nouvelle fois le pont ferroviaire de la gare Friedrichstrasse




Epilogue

 
Longue colonne de prisonniers sur l'Unter den Linden en direction de la porte de Brandebourg

Le SS-Brigadeführer Krukenberg endossera des vêtements civils mais se rendra aux soviétiques.
Pour les prisonniers français une longue marche commence, comme des dizaines de milliers d'autres ils seront internés dans les camps de Francfort sur l'Oder puis rapatriés en France

Nous finirons ce "retour sur le terrain" par la visite du cimetière de Berlin Heiligensee
 
Der SS-Brigadeführer Krukenberg zog Zivilkleidung an, ergab sich aber den Sowjets.
Für die französischen Gefangenen beginnt ein langer Marsch, wie Zehntausende andere werden sie in den Lagern in Frankfurt an der Oder interniert und dann nach Frankreich repatriiert.

Wir beenden  mit einem Besuch des Friedhofs in Berlin Heiligensee.

 

La percée du SS-Unterscharführer Georg Diers

 
Intéressons nous maintenant à Georg Diers, SS-Unterscharführer et chef de char d'un Tiger Ausf B. Son parcours lors de la bataille de Berlin fait qu'il a croisé, à plusieurs reprises, les français de la Waffen SS et le SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg.

Georg Diers est né le 2 novembre 1921 à Wiefelstede. Il fait parti des Deutsche Jungvolk, la branche jeune de l'organisation Stalhelm bientôt intégrée à la jeunesse Hitlerienne.
Volontaire pour les Waffen SS, il s'engage en avril 1940 avec le SS-Regiment Germania puis il est versé au SS-Regiment Nordland.
Il rejoint le front du Caucase en 1941.
A l'été 1942 il est à la lutte antichar avec un PAK 36 mais en septembre, près de Grozny, Diers est sérieusement blessé au bras. Il est rapatrié par Junkers 52 sur la Pologne puis sur un hôpital à Wien (Autriche).
Durant sa convalescence il est nommé SS-Unterscharführer et débute une formation dans les blindés
Il reprend du service sur le front en Croatie. En novembre 1943 il est muté à la (s)SS-Panzer-Abteilung 503 en cours de formation en Allemagne. Il apprend sur Tiger Ausf E puis Tiger Ausf B.
Début 1945, il combat en Poméranie puis les retraites successives l'amène à défendre Berlin le 21  avril.
 
SS-Unterscharführer Georg Diers


Wir befassen uns nun mit Georg Diers, SS-Unterscharführer und Panzerführer eines Tiger Ausf B. Aufgrund seines Werdegangs während der Schlacht um Berlin traf er mehrmals auf die Franzosen der Waffen-SS und den SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg
 
Georg Diers wurde am 2. November 1921 in Wiefelstede geboren. Er gehörte zum Deutschen Jungvolk, dem Jugendzweig der Stalhelm-Organisation, die bald in die Hitlerjugend integriert wurde.
Als Freiwilliger bei der Waffen-SS meldete er sich im April 1940 beim SS-Regiment Germania und wurde später zum SS-Regiment Nordland versetzt.
Er schließt sich 1941 der Kaukasusfront an.
Im Sommer 1942 ist er mit einer PAK 36 bei der Panzerbekämpfung, aber im September wird Diers in der Nähe von Grosny schwer am Arm verletzt. Er wurde mit einer Junkers 52 nach Polen und anschließend in ein Krankenhaus in Wien (Österreich) geflogen.
Während seiner Genesung wird er zum SS-Unterscharführer ernannt und beginnt eine Ausbildung bei den Panzern.
Er nimmt seinen Dienst an der Front in Kroatien wieder auf. Im November 1943 wird er zur (s)SS-Panzer-Abteilung 503 versetzt, die sich in Deutschland in der Ausbildung befindet. Er lernt auf Tiger Ausf E und später auf Tiger Ausf B.
Anfang 1945 kämpfte er in Pommern, dann führten mehrere Rückzüge dazu, dass er am 21. April Berlin verteidigte. 
 

Combat pour Berlin 

 

Le 26 avril, avec son 314 et un autre Tiger il soutien la contre-offensive du SS-Sturmbataillon "Charlemagne" dans le quartier de Neukolln.
Le 27 avril, SS-Unterscharführer Diers est à l'affut près de la place belle-alliance qu'il surveille depuis son blindé.
Le 30 avril, le 314 doit quitter sa position de la Postdamer Platz nous sans avoir fait, auparavant, de nombreuses victimes chez les soviets.
Le 1er mai, il doit se rendre au Führerbunker. Une mine de son Tiger est destinée à disperser les restes du Führer.  Là il reçoit l'ordre, du nouveau Chancelier du Reich le Dr Josef Goebbels, de prendre part à la tentative de percée.
 
Am 26. April unterstützt er mit seiner 314 und einem weiteren Tiger die Gegenoffensive des SS-Sturmbataillons "Charlemagne" im Stadtteil Neukolln.
Am 27. April liegt SS-Unterscharführer Diers in der Nähe des Belle-Alliance-Platzes auf der Lauer, den er von seinem Panzer aus überwacht.
Am 30. April muss 314 seine Stellung am Postdamer Platz verlassen, ohne zuvor zahlreiche Opfer unter den Sowjets gefordert zu haben.
Am 1. Mai muss er sich zum Führerbunker begeben. Eine Mine aus seinem Tiger soll die sterblichen Überreste des Führers verteilen.  Dort erhielt er vom neuen Reichskanzler Dr. Josef Goebbels den Befehl, sich am Durchbruchsversuch zu beteiligen.


La percée 

 

Le Tiger de Georg Diers lors de la percée

A 23 h00 depuis la chancellerie, une dizaine de groupe tentent le tout pour le tout. Certains partent en direction du Nord (comme Krukenberg) quand d'autres groupes tentent vers l'ouest et le Tiergarten.
Le Tiger de Diers passe la Friedrichstrasse puis la station de métro de Oranienburger et, comme le groupe Krukenberg, il se retrouve bloqué sur la Chausseestrasse.
Il rebrousse chemin sur la Invalindenstrasse puis Bernauertrasse, Brunnenstrasse pour rejoindre le Flakbunker de Humboldthain où de nombreux soldats se sont regroupés.
La marche en avant reprend mais bien vite la chenille du Tiger rend l'âme. Diers saborde son blindé et continue son dramatique périple dans un Opel Blitz qu'il abandonne pour une voiture.
 
Um 23.00 Uhr starteten etwa zehn Gruppen vom Kanzleramt aus einen Versuch. Einige gehen in Richtung Norden (wie Krukenberg), während andere Gruppen es in Richtung Westen und Tiergarten versuchen.
Diers' Tiger passierte die Friedrichstraße, dann die Oranienburger U-Bahn-Station und blieb wie die Krukenberg-Gruppe auf der Chausseestraße stecken.
Er kehrt auf der Invalindenstraße um, dann Bernauertrasse, Brunnenstraße, um den Flakbunker Humboldthain zu erreichen, wo sich zahlreiche Soldaten versammelt haben.
Der Vorwärtsmarsch wird wieder aufgenommen, doch schon bald gibt die Raupe des Tigers den Geist auf. Diers sabotiert seinen Panzer und setzt seine dramatische Reise in einem Opel Blitz fort, den er für ein Auto aufgibt.

 
Le Tiger de Georg Diers sabordé 

Soviétiques devant le Tiger de Georg Diers

Autre vue du Tiger de Georg Diers. A droite une rame de tramway qui a servi à faire barrage  


Après des combats, des morts il réussit à rejoindre Pankow. Avec 5 StuG qui ont réussi à briser l'encerclement, les survivants atteignent Oranienburg...Pour SS-Unterscharführer Georg Diers la percée est un succès même s'il sera capturé par les soviétiques quelques jours plus tard en tentant de traverser l'Elbe.
Diers sera déporté vers un camp de travail forcé en Russie et ne retrouvera son foyer qu'en décembre 1949. 

Nach Kämpfen und Toten gelingt es ihm, Pankow zu erreichen. Zusammen mit 5 StuG, denen es gelungen ist, die Umzingelung zu durchbrechen, erreichen die Überlebenden Oranienburg...Für SS-Unterscharführer Georg Diers ist der Durchbruch ein Erfolg, auch wenn er einige Tage später bei dem Versuch, die Elbe zu überqueren, von den Sowjets gefangen genommen wird.
Diers wurde in ein Zwangsarbeitslager in Russland deportiert und kehrte erst im Dezember 1949 in seine Heimat zurück.
 

Liens

Sur le SS-Sturmbataillon à Falkenrehde
Sur le SS-Sturmbataillon à Berlin-Neukolln
Sur le SS-Sturmbataillon à Berlin-Stadtmitte
Sur le cimetière de Berlin-Heiligensee
 

Nous lirons

 
Pour l'Europe de Robert Forbes 
Berlin 1945 aux éditions Heimdal
Combats pour l'honneur de Jean Malardier
Die Letze Runde Franzosen Kämpfen um Berlin de Henri Fenet
Mourir pour Berlin de Jean Mabire
Berlin sera notre tombeau Tome 3 éditions Paquet
J'étais garde du corps d'Hitler de Rochus Misch  

1 commentaire:

  1. Bonjour, comment ont été capturés les hommes (comme Malardier, par exemple) qui accompagnaient Krukenberg dans cette tentative ? S'agissant du camp de Francfort-sur-l'Oder et du retour en France, les rapatriements ont-ils bien débuté dès fin juin, ou bien des retours ont été réalisés à la façon isolée de celui de Fenet ou par évasion ? Cette interrogation car un volontaire était aux alentours du 20 juin dans le camp et le 12 juillet il était incarcéré en France. Merci

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