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jeudi 24 août 2017

SS-Sturmbannführer Walter Kniep. 17 SS Division Götz von Berlichingen

 
Aujourd'hui Historeich consacre un nouvel article à la 17. SS- Panzergrenadier Division "Götz von Berlichingen"et revient pour l'occasion au mausolée militaire du Mont d'Huisnes où nous avions vu le SS-Sturmbannführer Ludwig Kepplinger, lui aussi de la "Götz".

Heute widmet die Historeich einen neuen Artikel der 17. SS-Panzergrenadierdivision "Götz von Berlichingen" und kehrt dabei zum Militärmausoleum Mont d'Huisnes zurück, wo wir den SS-Sturmbannführer Ludwig Kepplinger, ebenfalls von der "Götz", gesehen haben.
 

Qui est le SS-Sturmbannführer Walter Kniep ?

Walter Kniep est né dans une famille d'agriculteurs le 13 décembre 1909 à Lorenzen en Prusse-Orientale. Après ses études secondaires il suit une formation d'un an au sein de la police de Brandebourg puis est muté à la police de Berlin où il y reste jusqu'en 1934.

Walter Kniep wurde am 13. Dezember 1909 in Lorenzen in Ostpreußen in eine Bauernfamilie geboren. Nach seinem Schulabschluss absolvierte er eine einjährige Ausbildung bei der Polizei in Brandenburg und wurde dann zur Polizei in Berlin versetzt, wo er bis 1934 blieb.

Walter Kniep

Ensuite , il s'engage dans la SS-VT et suit des cours à la SS-Junkerschule de Braunschweig où il obtient le grade de SS-Untersturmführer le 20 avril 1936. Il commande la 1./SS-Flak.Abt, une compagnie de défense anti-aérienne équipée de canons 2cm.

La seconde guerre débute et Kniep gagne des médailles pour bravoure sur le front ouest puis monte aussi en grade. En 1941, il est muté à la 3./SS-Rgt "Der Führer" et c'est le départ vers le front de l'est où là encore il se montre courageux à plusieurs reprises. Mais le 7 novembre 1941, Kniep est grièvement blessé par balles à la tête et à l'épaule. 

Après des longs mois de convalescence, Kniep retrouve sa division "Das Reich", en mars 1942 et est nommé IIa puis en octobre il prend le commandement de la Sturmgeschütz-Abteilung 2. Le 20 avril de l'année suivante il est promu SS-Sturmbannführer. Il s'illustre une nouvelle fois dans les combats de Belgorod où son bataillon détruit pas moins de 51 chars ennemis. Pour son action et l'anéantissement de 129 chars ennemis en 12 jours, il est fait chevalier de la Croix de Fer le 14 août 1943.

C'est le temps de la mutation et cette fois-ci le SS-Sturmbannführer Walter Kniep quitte la Division "Das Reich" pour la nouvelle 17. SS-Panzergrenadier Division "Götz von Berlichingen" dont la mise sur pied se fait dans l'ouest de la France. A Thénezay, il y commande le SS-Panzer.Abteilung 17, un bataillon de 3 compagnies équipées de Stug qui arrivent au compte-goutte.

Pause photo pour ces soldats de la Sturmgeschützabteilung de la 17. SS-Panzergrenadier Division "Götz von Berlichingen"

Danach trat er in die SS-VT ein und besuchte die SS-Junkerschule in Braunschweig, wo er am 20. April 1936 den Rang eines SS-Untersturmführers erlangte. Er befehligt die 1./SS-Flak.Abt, eine mit 2cm-Kanonen ausgestattete Flugabwehrkompanie.

Der Zweite Weltkrieg begann und Kniep gewann an der Westfront Tapferkeitsmedaillen und stieg dann ebenfalls in den Rang auf. Im Jahr 1941 wurde er zur 3./SS-Rgt "Der Führer" versetzt und ging an die Ostfront, wo er sich wieder mehrfach als tapfer erwies. Doch am 7. November 1941 wurde Kniep durch Schüsse in Kopf und Schulter schwer verwundet.

Nach langen Monaten der Genesung kehrte Kniep im März 1942 zu seiner Division "Das Reich" zurück und wurde zum IIa ernannt, im Oktober übernahm er dann das Kommando über die Sturmgeschütz-Abteilung 2. Am 20. April des folgenden Jahres wurde er zum SS-Sturmbannführer befördert. Er zeichnete sich erneut in den Kämpfen bei Belgorod aus, wo sein Bataillon nicht weniger als 51 feindliche Panzer vernichtete. Für seinen Einsatz und die Vernichtung von 129 feindlichen Panzern in 12 Tagen wurde er am 14. August 1943 zum Ritter des Eisernen Kreuzes geschlagen.

Es ist die Zeit der Versetzung und diesmal verlässt SS-Sturmbannführer Walter Kniep die Division "Das Reich", um in die neue 17. SS-Panzergrenadierdivision "Götz von Berlichingen", die in Westfrankreich aufgestellt wird. In Thénezay befehligt er dort die SS-Panzer.Abteilung 17, ein Bataillon aus drei Kompanien, die mit Stug ausgerüstet sind, die tröpfchenweise eintreffen.

La mort de Walter Kniep

Nous sommes le 22 avril 1944, près de Frozes  à l'ouest de Neuville de Poitou dans le département de la Vienne. Des unités de la "Götz" sont à l'exercice à tirs réels. Kniep observe ses troupes lorsque un tir d'artillerie mal dirigé s'abat sur lui, c'est l'explosion, un schrapnel vole directement dans sa tête et le SS-Sturmbannführer s'écroule, il vient d'être tué. Lors de l'observation de la manoeuvre Kniep ne devait pas être seul, y a t-il des blessés  ? Stephan Cazenave nous apporte la réponse avec les blessures du SS-Obersturmführer Hasselmann et du SS-Obersturmführer von Seebach.

Malgré cela il existe une une autre version de sa mort. Walter Kniep tenait son pistolet à la main lorsque par accident il se tira une balle dans la tête. Il y a des morts idiotes on le sait mais alors comment expliquer les blessures des deux autres officiers ce jour là ?

Après la disparition de Kniep, le SS-Sturmbannführer Walter Kepplinger prendra le commandement du bataillon.  

SS-Sturmbannführer Walter Kniep lors d'un entrainement dans le Poitou

Es ist der 22. April 1944, in der Nähe von Frozes, westlich von Neuville de Poitou im Departement Vienne. Einheiten des "Götz" nehmen an einer Schießübung mit scharfer Munition teil. Kniep beobachtet seine Truppen, als ein fehlgeleitetes Artilleriefeuer auf ihn niedergeht, es kommt zu einer Explosion, ein Schrapnell trifft direkt in seinen Kopf und der SS-Sturmbannführer bricht zusammen, er wurde gerade getötet. Bei der Beobachtung des Manövers muss Kniep nicht allein gewesen sein, gab es Verletzte? Stephan Cazenave gibt uns die Antwort mit den Verletzungen des SS-Obersturmführer Hasselmann und des SS-Obersturmführer von Seebach.

Nichtsdestotrotz gibt es eine andere Version seines Todes. Walter Kniep hielt seine Pistole in der Hand, als er sich versehentlich in den Kopf schoss. Wir wissen, dass es dumme Todesfälle gibt, aber wie lassen sich die Verletzungen der beiden anderen Offiziere an diesem Tag erklären?

Nach Kniep Verschwinden übernahm SS-Sturmbannführer Walter Kepplinger das Kommando über das Bataillon.

Son enterrement 

Il existe quelques contradictions sur le lieu de son inhumation. Dans certains ouvrages, on peut lire qu'il a été enterré dans le cimetière de Thénezay, mais d'après les photos prises en 1944 j'ai quelques doutes sur ce cimetière. Dans d'autres ouvrages, la ville de Poitiers est aussi citée mais sans confirmation là aussi.
 
Es gibt einige Widersprüche bezüglich des Ortes seiner Beerdigung. In einigen Büchern steht, dass er auf dem Friedhof von Thénezay begraben wurde, aber aufgrund von Fotos, die 1944 aufgenommen wurden, habe ich einige Zweifel an diesem Friedhof. In anderen Werken wird auch die Stadt Poitiers genannt, aber auch hier gibt es keine Bestätigung.
 
SS-Sturmbannführer Kniep allongé sur un brancard. Pour cacher sa blessure mortelle, sa tête est entourée d'un pansement.
 
Il existe une photo où l'on voit quatre soldats de la garde d'honneur partir du champ de foire, actuelle place du Mail, et sur cette photo l'on voit la gendarmerie en arrière fond. La gendarmerie est située au nord de Mirebeau. Nous savons aussi qu'à proximité, sur cette même place, il y avait la section de maintenance et réparation du bataillon. Les 4 hommes se dirigent vers la rue nationale.
Dès lors, il existe deux hypothèses, soit son corps a été transporté jusqu'à Poitiers soit il a été inhumé au cimetière de Mirebeau situé au sud de la ville. Je suis allé dans ce cimetière et là encore il n'y a aucun indice qui permet d'affirmer qu'il a été enterré dans cette ville. Pour ma part, je pense qu'il a été inhumé au cimetière de la Pierre-levée à Poitiers où il y avait un carré allemand de 1914-1918.
En tous cas, après la guerre, la sépulture de Walter Kniep est exhumée et transférée en Normandie au mausolée du Mont d'Huisnes. Il a rejoint ses camarades.

Es gibt ein Foto, auf dem vier Soldaten der Ehrengarde zu sehen sind, die vom Messegelände, dem heutigen Place du Mail, losmarschieren, und auf diesem Foto ist die Gendarmerie im Hintergrund zu sehen. Die Gendarmerie befindet sich im Norden von Mirebeau. Wir wissen auch, dass sich in der Nähe, auf demselben Platz, der Wartungs- und Reparaturdienst des Bataillons befand.

Von da an gab es zwei Möglichkeiten: Entweder wurde sein Leichnam nach Poitiers gebracht oder er wurde auf dem Friedhof von Mirebeau im Süden der Stadt beerdigt.
Auf jeden Fall wurde Walter Kniep Grab nach dem Krieg exhumiert und in die Normandie in das Mausoleum Mont d'Huisnes überführt. Er schloss sich seinen Kameraden an.

4 membres de la garde d'honneur, en arrière plan nous voyons la gendarmerie de Mirebeau ainsi qu'un camion de la Götz. Le service de maintenance mécanique se trouve sur cette place à moins que le camion ait servi a transporté le cercueil.

Les bâtiments, dont la gendarmerie, vus en arrière plan sur la photo précédente sont encore en place

Nord de Mirebeau où nous localisons les quatre soldats ainsi que les bâtiments dont les halles où étaient réparés les véhicules de la Götz.

Comme nous pouvons le voir, les halles ont été remplacées par un bâtiment moderne

Le corps de Walter Kniep est emmené dans un cimetière, celui de la Pierre-levée à Poitiers ? En première ligne, nous retrouvons deux soldats de la photo prise sur le champ de foire.


Sa tombe au mausolée militaire allemand du Mont d'Huisnes

SS-Sturmbannführer Walter Kniep repose au mausolée du Mont d'Huisnes à la Crypte 55, plaque 135.

cimetière militaire allemand du mont de huisnes
L'entrée du mausolée militaire allemand du Mont d'Huisnes

Deutscher soldaten friedhof mont d'huisnes
La plaque du SS-Sturmbannführer Walter Kniep au mausolée du Mont d'Huisnes

Nous lirons

 
Götz von Berlichingen Tome 1 par Jean Claude Perrigault, Rolf Meister aux Editions Heimdal

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