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Après la guerre. Un 88 bien endommagé le long d'une petite route
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Après deux articles sur la Götz von Berlichingen, HistoReich revient au musée des blindés de Saumur pour un canon très classique dans les musées, le célèbre Flak 88.
Le célèbre 88
Le premier canon de Flak 88 a été développé en 1917 par Krupp et Erhardt. Il était destiné à protéger les centres industriels de la Ruhr des bombardiers britanniques comme par exemple le Handley Page 0. Doté d'une grande puissance, le Flak 88 pouvait atteindre sa cible à 3 850 mètres d'altitude pour environ 10 coups à la minute. A la fin de la guerre, le canon de 88 fut interdit par le traité de Versailles.
Les techniciens de Krupp doivent alors s'expatrier en Suède où ils continuent leurs recherches. En 1931, ils reviennent à Essen et travaillent encore secrètement sur le projet. Des tests sur le terrain sont réalisés pour le compte de l'armée dès 1932. Krupp valide ainsi certaines améliorations, il faut dire que l'aviation a fait des progrès considérables.
En 1933, le canon de 88 dénommé Flugabwehrkanone 18 (Flak 18) entre en production. En 1937, on le retrouve en Espagne avec le contingent allemand de la Légion Condor, la Flak Abteilung (mot.) F/88. Le 88 fait des ravages dans le ciel et surtout sur le champ de bataille en Catalogne où il est utilisé en appui au sol. La Luftwaffe répugne à voir ses canons utilisés en combat terrestre .
A l'issue de la guerre d'Espagne, Krupp s'appuyant sur les rapports de la Wehrmacht développe les modèles Flak 36 et Flak 37...le modèle présent à Saumur.
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Front de l'Est. Un Flak 88/36 tracté par un véhicule semi-chenillé Sd.Kfz.6
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Le canon de Flak 88 de Saumur
Un canon de 88 a été récupéré par le musée des blindés au Wehrtechnik und Beschaffung ( Allemagne) en 1982. Une première fois exposé dans son jus en extérieur le 88 est ensuite mis dans la salle allemande du musée. Toujours auprès des Tiger et Panther il a été depuis restauré.
Comme nous pouvons le voir le canon dispose de deux paire de roues jumelées à l'avant. Son canon est fait en trois sections, cela facilite les réparations, gain de temps et économie de métal.
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Au premier plan le canon de 88 lorsqu'il était exposé à l'extérieur
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| Remonté puis stocké dans son jus dans la salle allemande du musée, nous remarquons une Totenkopf sur le garde boue |
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| Le 88 entièrement restauré, les anneaux de victoire ont disparu |
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Personnellement je préférais le 88 dans son jus plutôt que son aspect sorti d'usine
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Liens
La Flak au musée de Sinsheim
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