vendredi 16 novembre 2018

Impressionnant TIGER Ausf E 221 au musee des blindes Saumur


Le Panzer VI TIGER I Ausführungs E Sd.kfz 181 est l'un des chars les plus connus de la seconde guerre mondiale, il précède dans la production le Tiger Ausf B "Koenigstiger" dont un exemplaire est visible à Saumur.
Après plusieurs articles sur les chefs de Tiger comme Michael Wittmann ou bien Hans Swoboda, HistoReich revient au musée des blindés de Saumur pour photographier le fameux char lourd.

Le Panzer TIGER I Ausführungs E Sd.kfz 181

 
Plusieurs projets pour un nouveau char de combat ont été présentés en 1941, parmi lesquels se détachaient le VK 3001 (H) de Henschel, le VK 30001 (P) de Porsche de 30 tonnes et le VK 3601 de Henschel, 36 tonnes.  Aucun ne dépassa le stade de prototype.

Le VK 4501 (P) de Porsche, prototype rejeté mais qui donnera naissance à l'Elefant
 
 
Un nouveau projet VK 4501 est ordonné. Le blindé devra faire 45 tonnes et être équipé du canon 88 mm.

Deux prototypes sont présentés au Führer, le 20 avril 1942. Un Porsche et un Henschel, les deux modèles à tourelle Krupp armé du KwL L/56 de 88 mm.
Jugé trop compliqué, le projet Porsche est rejeté mais son étude est retenue pour la création du lourd Jagdpanzer "Ferdinand" du nom de son créateur, Ferdinand Porsche, le blindé s'appellera finalement Elefant.
C'est donc Henschel qui remporte le contrat en août 1942. Le nom officiel du blindé lourd est : Pz.Kpfw. VI Tiger Ausf H1 puis Pz.Kpfw Tiger I /Ausf E, la production est lancée.

Le VK 4501 (H) de Henschel deviendra le fameux Tiger après quelques améliorations

Le Tiger est motorisé par un Maybach HL 210 P45 puis à partir de mai 1943 par un Maybach HL 230 P45. C'est un moteur 12 cylindres de 650 chevaux à 3.000 tr/mn (700 chevaux pour le HL 230), sa boite de vitesse est une Maybach Olvar 40-12-16 à 8 vitesses avant et quatre arrière.

Avec ses 57 tonnes tout plein fait sa vitesse maximale sur route est de 45 km/h et 20 km/h en tout-terrain pour une autonomie de 195 kilomètres environ. Il consomme tout de même entre 500 et 900 litres d'essence au 100 km suivant le terrain.

La production commence en août 1942 pour se terminer en août 1944. 1 354 exemplaires sortiront des usines.
 
1943. Tiger Ausf H1 en cours de montage à l'usine Wegmann en 1943

 
 

Des débuts difficiles

 
Le Tiger apparait rapidement sur le théâtre d'opération fin août 1942, durant le siège de Leningrad où ses débuts sont bien laborieux, il faut dire que le terrain marécageux n'est pas le terrain de jeu du Tiger qui souffre aussi de sérieux problèmes techniques.
Pour les Soviétiques, l'arrivée du Tiger en Russie est passée totalement inaperçu jusqu'en novembre 1942, lorsque les Anglais demandent des informations au GABTU KA sur un mystérieux "Pz.Kpfw VI" qui apparait sur une liste qui a fuité d'Allemagne. 

Le premier exemplaire capturé intact par les Soviétiques l'est le 18 janvier 1943, lors d'un assaut raté autour du village ouvrier n°5 sur le front de Leningrad au sud du lac ladoga. Pris sous l'artillerie ennemie, le char sort de la route et reste coincé dans un trou de tourbe. Le Tiger Nr 100 du s.Pz.Abt 502, surnommé "Elephant" par Russes, est abandonné sans être sabordé par son équipage qui est pris sous le feu des mitrailleuses soviétiques, ils finiront par rejoindre les lignes allemandes. Dès le 20 janvier, Le Tiger se rend par lui-même dans la gare la plus proche où il est expédié à Kubinka près de Moscou pour y être étudié et testé. Les tests balistiques sur le matériel soviétique commenceront dès avril 1944.
La 1.Kompanie du s.Pz.Abt 502 comptait neuf Tiger Ausf H1, Werknummer 250 002 à 250 010, le Nr 100 était le 250 009. Le 18 janvier, un autre Tiger Ausf H1 fut capturé, il s'agissait du Nr 121 (250 004) qui avait le moteur cassé et son radiateur hors d'usage, à sa décharge il était en cours de réparation lorsqu'il tomba aux mains des rouges. Lui aussi rejoint le NIBT de Kubinka, en avril 1943 il servira de cible pour l'étude balistique où il sera totalement détruit. 
  
Le Tiger Nr 100 de la 1./s.Pz.Abt 502 sur le front de l'est avant sa capture. La Rommelkiste est située sur le côté gauche de la tourelle

 
 


Modèle début de production
 
Au cours de sa faible existence, le Tiger connaitra quelques évolutions. Le modèle de début de production que l'on peut voir à Bovington par exemple est facilement reconnaissable. Le tourelleau est équipé de meurtrières, les galets sont pleins. Des lance-grenades sont présents sur la tourelle.
   
Le Tiger du Bovington Tank Museum en Angleterre a été fabriqué en janvier 1943 et intégré à la schwere Panzer Abteilung 501. C'est un modèle de début de production.
Tourelleau type début de production (Bovington par exemple)

Tourelleau milieu et fin de production (Saumur, Vimoutiers)

Le Tiger du musée des blindés de Saumur

 
Le Tiger Ausf E de Saumur est un modèle de fin de production, il est équipé de ses chenilles de transport, c'est à dire plus étroites que celles du Tiger Ausf E de Vimoutiers. Des chenilles utilisées lorsque les Tiger  étaient transportés par wagons.
Contrairement à ce que certains ouvrages spécialisés sur les Tiger affirment, le 221 n'a pas été capturé alors qu'il était chargé sur un wagon, encore moins dans une gare. Ces chenilles nous les devons à l'Armée Française qui transporta le blindé ici et là après la guerre.
Notons enfin et c'est fort dommage le Tiger est dépouillé de ses accessoires : mitrailleuse de caisse, câble de remorquage et de changement de chenilles, garde-boues latéraux, Rommelkiste le fameux coffre placé derrière la tourelle, phare. 
 
L'enfoncement à l'avant de la caisse est le résultat du choc avec le Tiger 241 du SS-Untersturmführer Schroif.
 
Der Tiger Ausf E ist ein Auslaufmodell. Er ist mit seinen Transportraupen ausgestattet, d. h. sie sind schmaler als die des Tiger Ausf E in Vimoutiers. Diese Raupen wurden verwendet, als die Tiger noch mit Waggons transportiert wurden.
Entgegen den Behauptungen einiger Tiger-Fachbücher wurde die 221 nicht erbeutet, während sie auf einen Waggon geladen war, geschweige denn in einem Bahnhof. Diese Raupen verdanken wir der französischen Armee, die den Panzer nach dem Krieg hier und da transportierte.
Schade, dass der Tiger nicht mehr mit Zubehör ausgestattet ist: Maschinengewehr, Abschleppseil und Kettenwechsel, Seitenschutz, Rommelkiste, der berühmte Kasten hinter dem Turm und der Scheinwerfer

Le Tiger 114 sur le front d'invasion

Le Tiger de Saumur porte le numéro de série 251114, il est donc le 1114ème exemplaires sortis de la chaine de production mais aussi le Tiger construit juste après celui de Vimoutiers puisque ce dernier est le 1113ème sur les 1350 produits !
Grâce à son numéro de série  nous savons qu'il a été livré le 20 mai 1944 à la s.SS-Tiger.Abteilung 102. L'Abteilung de chars lourds de la 2.SS Panzer-Division "Das Reich".

Envoyé de l'usine Henschel, il arrive à l'Abteilung sans zimmerit, qui lui est donc appliquée au bataillon. La peinture "usine" est ocre jaune auquel, toujours à l'Abteilung, lui est rajouté les teintes verte et brune, conforme à la livrée printemps-été.
Le Tiger portait le numéro 114 est appartenait à la 1. Kompanie du 1. Bataillon de la schwere SS-Panzer.Abteilung 102.

Der Tiger in Saumur trägt die Seriennummer 251114 und ist somit der 1114. Tiger, der vom Band lief, aber auch der Tiger, der direkt nach dem Tiger in Vimoutiers gebaut wurde, denn dieser ist der 1113. von insgesamt 1350 produzierten Tigern!
Dank seiner Seriennummer wissen wir, dass er am 20. Mai 1944 an die s.SS-Tiger.Abteilung 102 ausgeliefert wurde. Schwere-Panzer-Abteilung der 2.SS Panzer-Division "Das Reich".

Von der Henschel-Fabrik geschickt, kommt er ohne Zimmerit in die Abteilung und wird daher im Abteilungt. Die Werksbemalung ist dunkelgelb und wird in der Abteilung durch grüne und braune Farbtöne ergänzt, was der Frühjahr/Sommer-Lackierung entspricht.
Der Tiger trug die Nummer 114 und gehörte zur 1. Kompanie des 1. Bataillons der schweren SS-Panzer.Abteilung 102 

 

Arthur Glagow avec le grade de SS-Rottenführer


Au 1er février 1944, le Panzerkommandant du Tiger était le SS-Oberscharführer Wilhelm Schmidt puis le SS-Unterscharführer Glagow.
 
Fin 1942, Arthur Glagow est SS-Rottenführer. Début 1943, il est sous-officier à la 8. schwere Panzer Kompanie du SS-Panzer.Regiment 2 "Das Reich". Il est conducteur du Tiger 821 du Zugführer et SS-Obersturmführer Gerlach, il est alors SS-Unterscharführer.
Le 5 mars 1943, il est SS-Panzerfährer du Tiger S21 du SS-Obersturmführer Reininghaus Zugführer du 2.Zug de la Tigerkompanie des SS-Pz.Rgt 2.
 
 
Tiger de la s.SS-Pz.Abt 102 avec la Blitzrune bien visible comme le Tiger de Saumur

Le 18 août, Glagow était le Tiger-Kommandant du Tiger 124 avant que celui-ci ne tombe en panne et soit sabordé à la tombée de la nuit. Il se voit alors confié le Tiger 114.  
Le 19 août 1944 à Necy dans l'Orne au sud-est de Falaise, Deux Tiger de la 1.Kompanie dont le Tiger 114 du SS-Unterscharführer Glagow sont en position près des cotes 236 et 250 situées au nord de Nécy. Ravitaillés par le Tiger 241 (Schroif), ils doivent maintenant couvrir le poste de commandement de la 12. SS Panzer Division Hitlerjugend.
Sur le trajet de retour un accrochage à lieu avec un groupement antichar britannique, écoutons le témoignage du SS-Oberscharführer Streng :

"Sur ordre, à l'aube vers 5h15, Kalss, Schroif, Glagow, le petit groupe blindé tombe sur un verrou antichar anglais aménagé au bord de la route. Surprise des deux côtés. Kalss fonce avec le char de commandement devant une pièce antichar.
Dans la première surprise réciproque, notre char dépasse la pièce et continue à plein gaz sur la route. Schroif, qui suit, ne prend pas sous son feu la position non repérée en temps voulu, de laquelle une mitrailleuse anglaise canarde notre char avec des gerbes de traceuses mais, à courte distance, il essuie de violents coups sur l'avant. Dans la caisse, l'équipage, le radio et le conducteur sont grièvement blessés. Le 3è char qui suit tout près (Glagow) percute à grande vitesse le char de Schroif si bien qu'il ne peut plus se dégager. Tout cela a été l'action de quelques secondes."

Schroif blessé et son chargeur (Tiger 241) réussissent à échapper à la capture, l'équipage du Tiger 114 est fait prisonnier.

Am 18. August war Glagow Tiger-Kommandant der Tiger 124, bevor diese bei Einbruch der Nacht ausfiel und sabotiert wurde. Daraufhin wurde ihm der Tiger 114 anvertraut.
Am 19. August 1944 sind in Necy im Département Orne, südöstlich von Falaise, zwei Tiger der 1. Kompanie, darunter der Tiger 114 von SS-Unterscharführer Glagow, in der Nähe der Küsten 236 und 250 nördlich von Necy in Stellung gegangen. Sie werden vom Tiger 241 (Schroif) versorgt und müssen sich nun zum Gefechtsstand der 12. SS-Panzerdivision Hitlerjugend begeben.

Auf dem Rückweg kommt es zu einem Gefecht mit einer britischen Panzerabwehrgruppe, wie SS-Oberscharführer Streng berichtet:

"Auf Befehl, im Morgengrauen gegen 5.15 Uhr, Kalss, Schroif, Glagow, stößt die kleine gepanzerte Gruppe auf einen am Straßenrand eingerichteten englischen Panzerriegel. Überraschung auf beiden Seiten. Kalss rast mit dem Kommandopanzer vor ein Panzerabwehrgeschütz. Schroif, der folgt, schießt nicht auf die nicht rechtzeitig gesichtete Stellung, von der aus ein englisches Maschinengewehr unseren Panzer mit Leuchtspurgarben beschießt, aber in kurzer Entfernung bekommt er heftige Treffer auf die Front. In der Kiste wurden die Besatzung, der Funker und der Fahrer schwer verletzt. Der dritte Panzer, der in unmittelbarer Nähe folgte (Glagow), rammte Schroifs Panzer mit hoher Geschwindigkeit, sodass dieser nicht mehr ausweichen konnte. All dies war eine Aktion von wenigen Sekunden".

Der verletzte Schroif und sein kanonier (Tiger 241) können der Gefangennahme entkommen, die Besatzung des Tiger 114 wird gefangen genommen.

Le Tiger dans la poche de Saint Nazaire 

 
A l'issue des combats, le Tiger est stocké avec d'autres véhicules sur un terrain près de Trun. A la fin de l'année 1944, le blindé lourd est récupéré par des français après un mois de réparation il est réutilisé jusqu'à la fin du conflit. On le retrouve notamment à la poche de Saint Nazaire où il est baptisé "Bretagne". L'équipage français ne connaissant quasiment pas le blindé ce dernier fera surtout de la figuration.
Fin juin 1945, maintenant dénommé "Colmar" il est envoyé en Allemagne avec l'escadron Besnier dans la région de Trier.
En 1946 le Tiger "Colmar" est évalué à Müsingen
Il termine sa carrière militaire dans les années 50 et prend sa retraite à Satory.
 
escadron besnier
membres de l'escadron Besnier posant devant le Tiger Ausf E 114 "Bretagne". Le coffre arrière de tourelle est bien abimé.

Le Bretagne parade dans une ville de l'ouest, un Panther le suit de près. Le protège chenille gauche est absent

Sa nouvelle vie au musée

En 1968, le Tiger arrive au musée des blindés de Saumur mais il n'est plus en état de rouler. Il entre alors en rénovation peinture mais pas mécanique.
Il est ensuite exposé dans le musée de Saumur, dans la salle dédiée aux blindés allemands de la seconde guerre mondiale mais comme tous les blindés du musée, le Tiger n'est pas l'abri d'un prêt ou l'objet d'une exposition nationale ou internationale. En 2002, il est prêté temporairement au Deutsches Panzermuseum de Munster en Allemagne.

Fin 2022, il entre en restauration et tout est démonté. Après inspection, le moteur est envoyé en Pologne pour être reconditionné car le but est de le faire rouler de nouveau. Des jupes latérales sont constuites, les chenilles de transport céderont leurs places à des chenilles de combat beaucoup plus larges.

Quelques pièces du Tiger sont exposées dans une pièce pour le public
 

Livrée

Le Tiger a connu plusieurs livrées (je ne compte pas la couleur jaune sable de sortie d'usine).
Tout d'abord celle d'origine utilisée sur le front d'Invasion par la s.SS-Panzer.Abteilung 102 où il est numéroté 114.

Une deuxième avec l'escadron Besnier (teinte d'origine mais cocarde et inscription "Bretagne")

Camouflage allemand mais cocarde et inscription sur la tourelle sur cette photo prise le 11 mai 1945 du côté de Saint Nazaire
 
Puis drapeau français et inscription "Colmar"

Le Tiger Ausf E "Colmar" sur les rails. La cocarde a fait place au drapeau bleu blanc rouge. Notons que les garde-boues latéraux ont disparu, chose préconisée lors du transport ferroviaire et surtout qu'il a encore ses chenilles larges.
 

Au musée des blindés de Saumur

 
Une troisième vert olive, puis ocre jaune et verte, vaguement inspiré des Tiger de la LSSAH à Kursk mais il faut avouer que le résultat est raté.

musee des blindes de saumur
Le Tiger a retrouvé son protège chenille gauche amovible pour faciliter le changement de chenilles, d'ailleurs le Tiger est équipé cette fois de ses chenilles de transport
 
Tiger Ausf E SS-panzer-division Das Reich
Dans cette troisième livrée aucun numéro ne lui est attribué. On note l'absence de la MG
musee des blindes de saumur
Tiger Ausf E et Tiger Ausf B 233, deux chars lourds mythiques réunis dans un même hall
 
La livrée actuelle, le 221
 
musee des blindes de saumur
Le Tiger est dépouillé de ses accessoires, c'est dommage. Notez le galet arrière presque neuf et non peint. Sur la tourelle nous voyons l'écoutille de secours qui se basculait par le bas, elle servait aussi à l'approvisionnement en munitions.
 

musee des blindes de saumur
L'insigne tactique de la schwere SS- Panzer-Abteilung 102, la Blitzrune est bien visible sur le glacis avant

musee des blindes de saumur
Sur cette vue nous constatons que la rommelkiste à l'arrière de la tourelle est absente
musee des blindes de saumur
les chiffres noirs avec bordure blanche peints sur la tourelle sont conformes à la réalité pour ce qui était des 1. et 2 kompanien
musee des blindes de saumur
Les ajusteurs de chenilles qui servent à leurs tensions se trouvent juste à côté des crochets de remorquage. Entre les deux pots d'échappement il y a l'orifice pour le démarrage du moteur par manivelle. Les carénages de pots d'échappement n'étant pas systématiquement montés on ne va pas dire qu'ils sont manquants.

musee des blindes de saumur

A l'intérieur

Ces photos sont capturées d'une vidéo. Les amateurs du simulateur "T34 vs Tiger" connaissent bien les manettes.
 

Le poste de conduite (Fahrer)

interieur Tiger Ausf E de saumur
Sur le panneau de droite il y a la jauge de pression d'huile, le compte-tours pour le régime moteur et la température moteur. Juste en dessous le levier de la boite de vitesse. La partie électrique est largement manquante.

interieur Tiger Ausf E de saumur

interieur Tiger Ausf E de saumur
Sur cette vue nous voyons les pédales accélérateur, frein, embrayage avec son volant à direction hydraulique le Tiger se conduit presque comme une voiture. Sur la gauche le levier de frein à main

Le poste d'opérateur radio (Funker)
 
interieur Tiger Ausf E de saumur
Malheureusement les radios ne sont plus présentes mais nous pouvons voir le système de fixation de la  MG 34 de caisse. Sur la droite était stocké les caisses de munitions de la MG mais aussi des sac de munitions

 
 Le poste de cannonier (kanonier)
 
interieur Tiger Ausf E de saumur
Sur la droite nous pouvons voir l'ensemble culasse, devant nous une partie du viseur de type binoculaire. Sur la gauche ce qui ressemble à une jauge est l'indicateur d'azimut. Un peu plus haut le bloc de vision gauche.

interieur Tiger Ausf E de saumur
Mécanisme d'élévation de la tourelle que le Kanonier pouvait utiliser
Poste de Kanonier vu depuis le poste de Panzerkommandant

Poste du Panzerkommandant

interieur Tiger Ausf E de saumur
L'écoutille avec ses fentes de vision, malgré cela beaucoup de chef de char perdront la vie en jetant un oeil dehors.

Le strapontin, rétracté ici, a été utilisé une dernière fois au combat par le SS-Untersturmführer Paul Glagow. Nous voyons aussi le siège du kanonier.

Poste du chargeur
 
A gauche l'ensemble culasse du KwK 36. Il ne fallait pas être claustrophobe

 

Vidéo

 
 
Vidéo de la rénovation

Liens

 
 
- Tiger ! de la schwere Kompanie/Ss-Pz.Rgt.2 à la s.SS-Panzerabteilung 102/502 de Stephan Cazenave et Rüdiger Warnick aux éditions Heimdal
- Les chars de la résistance de Luc Braeuer



 

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