Ce deux chars lourds viennent de la même unité la s.SS-Panzer-Abteilung 102 et ont été abandonnés sur le champ de bataille le 19 et 20 août 1944 !
Diese beiden schweren Panzer stammen von der gleichen Einheit, der s.SS-Panzer-Abteilung 102, und wurden am 19. und 20. August 1944 auf dem Schlachtfeld zurückgelasse
Le Tiger Ausf E
Le prototype Porsche VK 4501 (P) rejeté sera recyclé pour le Jagdpanzer Elefant |
Plusieurs projets pour un nouveau char de combat ont été présentés en 1941, parmi lesquels se détachaient le VK 3001 (H) de Henschel, le VK 30001 (P) de Porsche de 30 tonnes et le VK 3601 de Henschel, 36 tonnes. Aucun ne dépassa le stade de prototype.
Un nouveau projet VK 4501 est ordonné. Le blindé devra faire 45 tonnes et être équipé du canon 88mm.
Trop compliqué le projet Porsche est rejeté mais son étude est retenue pour la création du lourd Jagdpanzer "Ferdinand" du nom de son créateur, Ferdinand Porsche qui s'appellera au final Elefant.
Henschel remporte donc le contrat en août 1942. Le nom officiel du blindé lourd est Pz.Kpfw. VI Tiger Ausf H1 la production est lancée.
Avec ses 57 tonnes tout plein fait sa vitesse maximale sur route est de 45 km/h et 20 km/h en tout-terrain pour une autonomie de 195 kilomètres environ. Il consomme tout de même entre 500 et 900 litres d'essence au 100 km suivant le terrain.
La production comme en août 1942 pour se terminer en août 1944 avec un total de 1 354 exemplaires construits. Le Tiger connaitra au fil de sa courte existence quelques évolutions.
Le Tiger apparait sur le théâtre d'opération durant le siège de Leningrad en septembre 1942.
Ein neues Projekt VK 4501 wird angeordnet. Der Panzer sollte 45 Tonnen wiegen und mit der 88-mm-Kanone ausgestattet sein.
Der Porsche-Entwurf war zu kompliziert und wurde abgelehnt, aber seine Studie wurde für die Entwicklung des schweren Jagdpanzers "Ferdinand" nach dem Namen seines Schöpfers Ferdinand Porsche ausgewählt, der schließlich Elefant genannt werden sollte.
Henschel erhielt im August 1942 den Zuschlag. Der offizielle Name des schweren Panzers lautet Pz.Kpfw. VI Tiger Ausf H1 die Produktion wird aufgenommen.
Mit seinen 57 Tonnen vollgetankt hat er eine Höchstgeschwindigkeit von 45 km/h auf der Straße und 20 km/h im Gelände bei einer Reichweite von ca. 195 Kilometern. Je nach Gelände verbraucht er jedoch zwischen 500 und 900 Liter Benzin pro 100 km.
Die Produktion begann im August 1942 und endete im August 1944 mit insgesamt 1.354 gebauten Exemplaren. Im Laufe seines kurzen Bestehens erfuhr der Tiger einige Weiterentwicklungen.
Der Tiger wurde während der Belagerung von Leningrad im September 1942 eingesetzt.
Le Tiger ausf E exposé au musée de Bovington est un modèle début de production. Noter les bandages de caoutchouc Continentale sur les roues qui disparaitront sur les évolutions suivantes |
Modèle début de production
Le modèle de début de production est reconnaissable facilement, par exemple le tourelleau est équipé de meurtrières, les roues (ou galets) sont pleins. Les lance-grenades sont présents sur la tourelle.
Le frein de bouche du canon de 88 est plus petit, plus léger aussi.
Das Modell aus der Anfangszeit der Produktion ist leicht zu erkennen, z. B. ist der Turm mit Schießscharten ausgestattet, die Räder (oder Rollen) sind massiv. Granatwerfer sind am Turm vorhanden.
Um einen späten Tiger "leicht" zu erkennen, gehen Sie zum Turm, um den Panther-Turm zu beobachten, der ein gegossenes Modell mit horizontal verschiebbarer Luke und Episkopen ist.
Das Fahrwerk ist nicht nur in den Rollen, sondern auch in der fehlenden Gummibandage modifiziert, aber hier muss man schon etwas genauer hinsehen.
Die Mündungsbremse der 88er Kanone ist kleiner und auch leichter.
Tourelleau de fin de production type Panther, il équipe le Tiger de Vimoutiers et de Saumur |
Le Tiger Ausf E de Vimoutiers
Son moteur est un Maybach V12 HL 230 P45 de 700 chevaux mais sa transmission reste encore trop fragile.
Der Tiger Ausf E von Vimoutiers
Sein Motor ist ein Maybach V12 HL 230 P45 mit 700 PS, aber sein Getriebe ist noch zu anfällig.
Un témoignage surprenant
La 12.SS-Panzer-Division Hitlerjugend n'a jamais eu de Tiger dans ses rangs, son régiment de char, le SS-Panzer-Regiment 12 était équipé uniquement de Panzer IV et de Panther, lire Panzerdivision Hitlerjugend tome 2 SS-panzer-Regiment 12 Normandie 1944 paru chez Maranes éditions.
Les seules unités SS de Tiger sur le front d'Invasion étaient les s.SS-Panzer-Abteilung 101 et s.SS-Panzer-Abteilung 102.
A la mi-août 1944 la s.SS-Panzer-Abteilung 102 est subordonnée à la 12.SS-Panzerdivision Hitlerjugend mais n'appartient pas à cette division.
Dès lors le témoignage d'Ekkehard Förster, qui dit être le Panzerkommandant du Tiger de Vimoutiers et appartenir à la 12.SS devient suspect. On peut se tromper de date, de lieux mais certainement pas de régiment ni de sa division.
Dès lors on imagine bien que l'on a plus de chance de s'en sortir en sabordant le Tiger et tenter la percée à pieds, au lieu de cela Förster enfonce les lignes ennemies avec son conducteur sans aucun moyen d'attaque ni de défense, nous sommes quand même dans la poche de Falaise !!
Etonnant aussi que le nom d'Ekkerhard Förster n'apparaisse pas dans l'ouvrage de Stephan Cazenave et Rüdiger Warnick "Tiger ! de la schwere Kompanie/SS-Pz.Rgt.2 à la s.SS-Panzer-Abteilung 102/502" éditions Heimdal alors que l'historien français, spécialisé dans les formations blindées SS, a fait un énorme travail de recherche et consulté de nombreux vétérans.
Ein überraschendes Zeugnis
So wird der Tiger dort als Panzer der 12.SS-Panzerdivision "Hitlerjugend" beschrieben, was auf Wikipedia und einem anderen Blog behauptet wird, der sich auf die Aussage von Ekkehard Förster stützt: "Die 12. Panzerdivision nimmt an diesem Gegenangriff teil. Einer ihrer Panzer, ein Tiger I, bleibt am Ortsausgang von Vimoutiers auf der Straße nach Gacé liegen."
Die einzigen SS-Tiger-Einheiten an der Invasionsfront waren die s.SS-Panzer-Abteilung 101 und die s.SS-Panzer-Abteilung 102.
Mitte August 1944 wurde die s.SS-Panzer-Abteilung 102 der 12.SS-Panzerdivision Hitlerjugend unterstellt, gehörte aber nicht zu dieser Division.
Von daher wird die Aussage von Ekkehard Förster, der angibt, der Panzerkommandant des Tigers in Vimoutiers zu sein und der 12.SS anzugehören, verdächtig. Man kann sich im Datum und im Ort irren, aber sicherlich nicht im Regiment oder in seiner Division.
Stattdessen fährt Förster mit seinem Fahrer durch die feindlichen Linien, ohne jegliche Angriffs- oder Verteidigungsmittel, wir sind immer noch in der Tasche von Falaise!
Le célèbre Tiger de Vimoutiers immobilisé dans un fossé après les combats où est passée la Rommelkiste ? |
Ce que nous savons
Le 20 mai 18 Tiger sont expédiés de Magdebourg puis 6 autres le 22 mai, 12 le 26 mai et enfin 3 le 29 mai. A cette date l'effectif total de la Panzer-Abteilung est donc de 45 Tiger Ausf E
Le 15 mai 1944, la 2.Kompanie doit être mise sur pied pour cela des hommes de la s.SS-Pz.Abt 103 sont versés à l'Abteilung 102 puis le 20 mai 1944 des tankistes de la I.Abteilung du SS-Pz.Rgt.2 "Das Reich"arrivent à la 2.Kompanie.
Was wir wissen
Er gehörte zur s.SS-Panzer-Abteilung. 102 und wurde damit zwischen dem 20. und 29. Mai 1944 ausgeliefert.
Am 20. Mai wurden 18 Tiger aus Magdeburg verschifft, dann 6 weitere am 22. Mai, 12 am 26. Mai und schließlich 3 am 29. Mai. Zu diesem Zeitpunkt beträgt die Gesamtstärke der Panzer-Abteilung also 45 Tiger Ausf E.
Am 15. Mai 1944 muss die 2. Kompanie aufgestellt werden. Dazu werden Männer der s.SS-Pz.Abt. 103 in die Abteilung 102 versetzt und am 20. Mai 1944 treffen Panzerfahrer der I. Abteilung des SS-Pz.Rgt.2 "Das Reich" in der 2.Kompanie
Tiger 231 ou 224 ?
Le Tiger 231 dont le feu a fait des ravages tout l'équipage a péri dans sa destruction. Notons qu'il n'est pas sur une route et n'a donc pas besoin d'être poussé dans un fossé. |
Autre erreur, reprise de temps en temps sur les sites étrangers il serait de la s.Panzerabteilung 503 se basant sur des informations des années 70 mais ces informations ne reposaient sur rien.
D'après Stephan Cazenave et Rüdiger Warnick dans leur livre "Tiger ! de la schwere Kompanie/SS-Pz.Rgt.2 à la s.SS-Panzer-Abteilung 102/502" il s'agirait plutôt du Tiger 224 du SS-Unterscharführer Reisske qui a été abandonné le 20 août 1944 suite à un gros problème mécanique -perte de pression d'huile- entrainant une casse moteur.
Toujours d'après l'auteur, le char était abonné aux pannes mécaniques jugées suspectes, comprendre par là que le Tiger a du subir plusieurs actes de sabotage à l'usine lors de sa fabrication. Une chose pas vraiment rare.
Eric Lefèvre a écrit dans son livre "Les Panzer en Normandie", paru en 1978, qu'il s'agissait également du Tiger du SS-Unterscharführer Reisske mais l'auteur ne rapporte pas de numéro de char car ne le connaissant sans doute pas.
Les jupes latérales du Tiger étaient quasiment toutes présentes avant l'extraction du fossé. Aujourd'hui elles ont disparues |
Tiger 231 oder 224?
Ein weiterer Irrtum, der gelegentlich auf ausländischen Websites auftaucht, ist, dass es sich um die s.Panzerabteilung 503 handeln soll, die sich auf Informationen aus den 1970er Jahren stützt, aber diese Informationen waren nicht belegt.
Laut Stephan Cazenave und Rüdiger Warnick in ihrem Buch "Tiger! de la schwere Kompanie/SS-Pz.Rgt.2 à la s.SS-Panzer-Abteilung 102/502" handelt es sich eher um den Tiger 224 des SS-Unterscharführers Reisske, der am 20. August 1944 aufgrund eines großen mechanischen Problems - Verlust des Öldrucks - und eines Motorschadens aufgegeben wurde.
Laut dem Autor war der Panzer von verdächtigen mechanischen Ausfällen geplagt, was bedeutet, dass der Tiger während seiner Herstellung mehrere Sabotageakte in der Fabrik erlitten haben muss. Ein nicht gerade seltenes Ereignis.
Eric Lefèvre schrieb in seinem 1978 erschienenen Buch "Les Panzer en Normandie", dass es sich auch um den Tiger des SS-Unterscharführers Reisske handelte. Der Autor gibt jedoch keine Panzernummer an, da er sie wahrscheinlich nicht kannte.
Membres d'équipage du Tiger
Avant l'invasion l'équipage de son Tiger était composée du :
SS-Pz Oberschütz Martin Jähnichen (Ladeschütze/chargeur), un ancien de la 1.SS-Panzer.Kompanie du SS-Panzer.Regiment 2 "Das Reich", versé le 20 mai 1944 à l'Abteilung 102.
SS-Pz Sturmmann Martin Laeur (Panzer fahrer/conducteur)
SS-Pz Rottenführer Roger Steenhoute (Richtschütze/ pointeur) un flamand qui arrive du SS-Wirtschafts-Bataillon 2 "Das Reich".
Lorsque l'Invasion commence, le Tiger de Reisske fait parti du III.Zug qui compte Loritz, Oberhuber, Rosouski.
Vor der Invasion bestand die Besatzung seines Tigers aus dem :
SS-Pz Oberschütz Martin Jähnichen (Ladeschütze), ein ehemaliger Angehöriger der 1.SS-Panzer.Kompanie des SS-Panzer.Regiments 2 "Das Reich", der am 20. Mai 1944 zur Abteilung 102 versetzt wurde.
SS-Pz Sturmmann Martin Laeur (Panzerfahrer).
SS-Pz Rottenführer Roger Steenhoute (Richtschütze) ein Flämisch sprechender Mann, der vom SS-Wirtschafts-Bataillon 2 "Das Reich" kommt.
Als die Invasion beginnt, ist Reisskes Tiger Teil des III.Zuges mit Loritz, Oberhuber, Rosouski.
SS-Pz Oberschütz Martin Jähnichen |
L'invasion
L'As des Tiger SS-Unterscharführer Wilhelm Fey témoigne : "le 20 août au PC du II.SS-Pz.Korps à Camembert avec le Tiger 93. Notre kommandierender General Bittrich ordonne l'intervention immédiate de tous les engins de combat le long de la route de Vimoutiers."
L'appui d'infanterie est assuré les Waffen SS de la 12.SS-Panzerdivision Hitlerjugend et par la 9.SS-Panzerdivision Hohenstaufen. Ecoutons Wilhem Fey : "Ici nous sommes livrés à nous-mêmes avec une mission qui a peu de chance de succès ! Couverture d'arrière-garde : ces détachements sont perdus pour la plupart. Dans le meilleur des cas, il ne leur reste que la captivité ! Néanmoins, des pertes sensibles sont causées à l'ennemi qui serre de près."
Le contact avec l'ennemi à lieu au sud-ouest de Vimoutiers près de Champosoult où plusieurs chars ennemis servis par des polonais de la 1st Polish Armoured Division sont détruits. Malgré l'aviation américaine les Tiger ouvrent une brèche. L'ennemi tétanisé par la peur et les destructions ne peut plus réagir.
C'est durant cette phase d'opération que le Tiger 224 du SS-Unterscharführer Reisske qui a pris la route départementale 979 tombe en panne. Il est sabordé et abandonné sur place. Quelques jours plus tard pour dégager la route, le Tiger est poussé dans le fossé par les anglo-canadiens où il y restera 30 ans.
Die Invasionsfront
Die 2. Kompanie landet am 1. und 2. Juli in Versailles. Unser Tiger quartiert sich unter den Bäumen im Schlosspark ein. Er muss noch etwa 250 Kilometer auf der Straße zurücklegen, um an die Front zu gelangen.
Die Verlegung wird durch die feindliche Luftaktivität erschwert, die Strecke kann nur nachts zurückgelegt werden, ganz zu schweigen von den mechanischen Problemen, Motoren und Ketten, die die Tiger plagen.
Die Kompanie fährt in Richtung Rambouillet, Epernon, Maintenon, Chateauneuf-en-Thimerais, Neauphe-sous-essai (Sammelgebiet), Sées, Carrouges und Cauville, wo sie nördlich des Dorfes gut getarnt am 4. Juli 1944 einquartiert wird. Die Zeit ist reif für die Wartung der Panzer.
Die Aufstellung an der Front muss in Vacognes erfolgen. Danach begibt sich die 2. Kompanie in den nördlichen Teil von Saint Martin nahe der Küste 112, um die 10. SS-Panzer-Division "Frundsberg" zu unterstützen. Sie bleibt dort drei Wochen bis zum 1. August 1944.
Die Abteilung und damit die 2.Kompanie unserer "224" muss anschließend in Richtung La Caine-Hamars-Campandré gehen, um nach Roucamps zu gelangen, wo ihr Elemente der 9.SS-Panzer-Division "Hohenstaufen" unterstellt werden. Die Abteilung erhält den Namen "Kampfgruppe Weiss".
Um die Fallschirmjäger zu unterstützen, die in Vire schwere Kämpfe austragen, erreicht die 2.Kompanie kämpfend die Stadt.
Der Tiger SS-Unterscharführer Wilhelm Fey bezeugt: "Am 20. August im Gefechtsstand des II.SS-Pz.Korps in Camembert mit dem Tiger 93. Unser kommandierender General Bittrich befiehlt den sofortigen Einsatz aller Kampfmaschinen entlang der Straße nach Vimoutiers".
Die infanteristische Unterstützung wird von der Waffen-SS der 12.SS-Panzerdivision Hitlerjugend und von der 9.SS-Panzerdivision Hohenstaufen gewährleistet. Hören wir Wilhem Fey zu: "Hier sind wir auf uns selbst gestellt mit einer Aufgabe, die kaum Aussicht auf Erfolg hat! Deckung der Nachhut: Diese Abteilungen sind größtenteils verloren. Im besten Fall bleibt ihnen nur die Gefangenschaft! Nichtsdestotrotz werden dem Feind, der eng zusammenrückt, empfindliche Verluste zugefügt".
Les trappes d'accès ont toutes disparues, le compartiment moteur est éventré, le Tiger souffre depuis trop longtemps de la météo |
L'après-guerre
le Tiger détourellé pour gagner du poids est arraché du fossé où il dormait depuis tant d'années |
Un habitant de Vimoutiers alerte la mairie qui stoppe la découpe, un historien Eddy Florentin utilise ses relations au ministère des armées à Paris et enfin le Tiger est acheté par la mairie en 1974 pour la somme de 6.000 francs (ou 5 500 fr suivant d'autres sources). 6000 francs en 1974 représentent l'équivalent en 2018 de 35 000€ en tenant compte de l'inflation naturellement.
Le 2 décembre 1975, le Tiger est classé monument historique. La restauration sommaire, notamment la peinture, est confiée à Alain Roudeix, un collectionneur local, décédé en 2007 à l'âge de 82 ans. Ne lui jetons pas la pierre quand à l'exactitude du camouflage car à l'époque le musée des blindés de Saumur ne faisait guère mieux.
Exposé sommairement dans un virage auprès de la route menant à Vimoutiers, la butte de Sap, une aire de repos est aménagée en 1989 avec une belle dalle en béton pour le Tiger.
Si le Tiger est depuis devenu très connu, y compris à l'international il n'en demeure pas moins que la météo a fait son travail de sape.
Après son sabordage le compartiment moteur a été détruit, l'intérieur est donc quasiment vide. La structure déjà fragilisée est sévèrement rouillée, son système de suspension est définitivement hors-service. C'est pourquoi une association, Cativen a vu le jour le 2 août 2016 dans le noble but de lui offrir une restauration décente, même si une re-motorisation semble totalement utopique.
En attendant les années passent, les palabres continuent et le Tiger pourrit de plus en plus. Mais les choses semblent s'accélérer, Cativen a l'intention d'ouvrir un musée du Tiger à Vimoutiers ce qui est, avouons le, la meilleure idée. Si la re-motorisation est abandonnée il reste toutefois à trouver 1,3 millions d'€uros.
Sur cet angle nous pouvons voir la zimmerit appliqué sur la caisse mais aussi que le Tiger n'est plus qu'une carcasse vide |
Die Nachkriegszeit
Ein Einwohner von Vimoutiers alarmierte die Stadtverwaltung, die das Zerschneiden stoppte, der Historiker Eddy Florentin nutzte seine Beziehungen zum Pariser Militärministerium und schließlich wurde der Tiger 1974 von der Stadtverwaltung für 6.000 Francs (oder 5.500 Francs nach anderen Quellen) gekauft. 6000 Francs im Jahr 1974 entsprechen 2018 einem Gegenwert von 35.000 €, wobei die Inflation natürlich berücksichtigt wurde.
Am 2. Dezember 1975 wurde der Tiger unter Denkmalschutz gestellt. Mit der groben Restaurierung, insbesondere der Lackierung, wurde Alain Roudeix betraut, ein lokaler Sammler, der 2007 im Alter von 82 Jahren verstarb. Wir sollten nicht den Stein auf ihn werfen, wenn es um die Genauigkeit der Tarnung geht, denn zu dieser Zeit machte das Panzermuseum in Saumur kaum bessere Arbeit.
In einer Kurve neben der Straße nach Vimoutiers, der Butte de Sap, wurde 1989 ein Rastplatz mit einer schönen Betonplatte für den Tiger eingerichtet.
Nach dem Sabotageakt wurde der Motorraum zerstört, sodass das Innere fast leer ist. Die bereits geschwächte Struktur ist stark verrostet und das Aufhängungssystem ist endgültig außer Betrieb. Aus diesem Grund wurde am 2. August 2016 der Verein Cativen ins Leben gerufen, mit dem edlen Ziel, dem Fahrzeug eine anständige Restaurierung zu ermöglichen, auch wenn eine Wiederinbetriebnahme völlig utopisch erscheint.
In der Zwischenzeit vergehen die Jahre, das Palaver geht weiter und der Tiger verrottet immer mehr. Doch die Dinge scheinen sich zu beschleunigen, denn Cativen plant, in Vimoutiers ein Tiger-Museum zu eröffnen, was zugegebenermaßen die beste Idee ist. Auch wenn das Re-Motoring aufgegeben wurde, müssen noch 1,3 Millionen Euro aufgebracht werden.
TIGER sur son aire de repos
Le Tiger avant que l'aire de repos ne soit créée |
carte postale du Tiger de Vimoutiers |
A l'arrière à cause des ferrailleurs et de leur chalumeau la tourelle est largement fissurée |
Il manque beaucoup de pièces, latérales mais aussi l'ensemble échappement, la rommelkiste |
Malheureusement la peinture de camouflage est pour le moins fantaisiste |
le Tiger a fort heureusement gardé ses chenilles de combat, bien larges |
La Zimmerit, revêtement anti-magnétique a disparue de la caisse |
Le Tiger par Google Maps
En attendant le Tiger se trouve à l'est de Vimoutiers sur la D 979 direction Alençon, Gacé, L'aigle (où des gars de la 12.SS sont morts le 7 juin 1944) et Sées un village qui comptait en 1944 un important Lazarett (hôpital militaire allemand).
In der Zwischenzeit befindet sich der Tiger östlich von Vimoutiers auf der D 979 in Richtung Alençon, Gacé, L'aigle (wo am 7. Juni 1944 einige Männer der 12. SS starben) und Sées, einem Dorf, in dem es 1944 ein großes Lazarett gab.
L'aire de repos est située dans une légère courbe |
Le Tiger en impose |